Infrastructures routières : une buse coupe le tronçon Ntoum-Cocobeach au village Mebba

Alors que la petite saison des pluies bat son plein au Gabon ces dernières semaines. Une des conséquences désastreuses pour les populations de l’intérieur du pays est la dégradation très accélérée des routes qui relient leurs villes et villages de la capitale gabonaise. C’est le cas actuellement pour celles du chef-lieu du département de la Noya (Cocobeach).

Une vue des dégâts

Séparé de Ntoum (Komo-Mondah) par moins d’une centaine de kilomètres, la circulation sur l’axe qui y mène s’est interrompue hier mercredi durant de longues heures. Une buse s’est s’effondrée au niveau du village Mebba, dans la commune de Ntoum, et a complètement coupé la voie. Alors que le risque était grand et chaque jour plus inquiétant, aucune autorité administrative ou politique n’a daigné faire quelque chose pour parer à cette issue.

Après constatation de la rupture hier, quelques usagers et habitants des villages avoisinants ont pu se mobiliser pour apporter une solution provisoire avec des matériaux inadaptés qui peuvent d’ailleurs céder une fois de plus d’ici quelques jours. Au Gabon, le sempiternel problème des infrastructures routières ne concerne pas que l’intérieur du pays. Toute la province de l’Estuaire, province numéro 1 du pays, qui abrite non seulement la capitale administrative et politique Libreville, et de laquelle font parties Cocobeach, Kango, Donguila et Ntoum inclus dans le « Grand Libreville » n’en sont pas mieux loties.

Il y a quelques semaines, des habitants de Ntoum sur l’axe partant du quartier Alarmitang à la Cimenterie se plaignaient de la dégradation de celui-ci par des camions de l’entreprise indienne AFCONS qui est chargée de réaliser la route nationale 1 rebaptisée « Transgabonaise » par le gouvernement gabonais.