Un quinqua gagnait sa vie en délivrant de faux documents administratifs gabonais
La police judiciaire de Libreville vient de tomber un peu par hasard sur l’un des plus grands faussaires qu’ait porté la capitale gabonaise. Séraphin Nguema Okourou (51 ans) était passé maître dans l’art de délivrer de faux actes de naissance, récépissés de carte d’identité nationale, diplômes... à ses clients ! Son commerce a été découvert après plusieurs années de dur labeur sur un coup de chance de la police. Il croupit depuis cette semaine à la maison d’arrêt de Libreville.
La police gabonaise vient de mettre hors d’état de nuire un habile faussaire qui écumait la capitale gabonaise. Grâce à un ordinateur et ses connaissances en informatiques, ce compatriote d’une cinquantaine d’années réussissait à faire fabriquer à ses nombreux clients dont des étrangers, plusieurs actes administratifs gabonais. De l’acte de naissance, de mariage ou de décès en passant par des diplômes.
La mèche sera vendue, rapportent jeudi nos confrères de l’Union, quand l’un de ses nombreux clients armé d’un faux diplôme a eu l’outrecuidance de tenter de le faire homologuer par l’administration publique gabonaise. Le faux diplômé sera entendu par la police chez qui il lâchera le nom de Séraphin Nguema Okourou. Son arrestation révèlera plusieurs années de trafic de faux documents.
On a notamment appris que lors de la présidentielle d’août dernier, notre homme aurait livré à plusieurs ressortissants étrangers des actes de naissance et des récépissés de carte d’identité avec lesquels ses « clients » ont pu prendre part en toute impunité aux 3 scrutins du 26 août. L’on ignore encore le montant de ce trafic mais Séraphin Nguema Okourou gagnait bien sa vie avec ce travail de faussaire invétéré. Des actes pour lesquels il médite désormais en prison.
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