Référendum : Pour Zehou Moussock, ce projet constitutionnel engendrera un second coup d’Etat
Dans le cadre du référendum constitutionnel, la Haute Autorité de la Communication a organisé un débat télévisé réunissant les représentants du « oui » et du « non » le mardi 12 novembre. Ce deuxième échange, marqué par des discussions animées, a permis aux protagonistes de développer leurs arguments, bien que le consensus ait souvent manqué sur les points de fond.
L’opposant Zehou Moussock s’est particulièrement démarqué, apparaissant comme le porte-voix des partisans du « non » et affichant une ligne critique et intransigeante. Lors du débat, il a dénoncé le projet comme étant le précurseur d’un régime présidentialiste et potentiellement dictatorial, qui pourrait selon lui déstabiliser le pays.
L’émission de mardi
« Chaque fois que l’on a renforcé les pouvoirs présidentiels, cela s’est mal terminé. En adoptant ce projet de loi, je le dis à tous nos compatriotes : nous courons le risque d’un nouveau coup d’État », a-t-il averti. Moussock prône un retour à un régime semi-présidentiel, où les pouvoirs du chef de l’État seraient mieux encadrés.
Du côté du « oui », Germain Biahodjo s’est distingué par une argumentation méthodique, étayant ses propos par des références précises à l’histoire des institutions et contrant les critiques avec assurance.
Ce débat, jugé plus clair que le précédent, a bénéficié d’une modération efficace des journalistes. Les téléspectateurs ont ainsi pu suivre un échange respectueux et informatif, offrant une perspective enrichissante sur les implications du projet de réforme constitutionnelle.
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