Violences

Burundi : le général Adolphe Nshimirimana, un pilier du régime assassiné

Burundi : le général Adolphe Nshimirimana, un pilier du régime assassiné
Burundi : le général Adolphe Nshimirimana, un pilier du régime assassiné © 2015 D.R./Info241

Adolphe Nshimirimana, chef de la sécurité nationale et ancien directeur des services de renseignement du Burundi, a été tué par un tir à la roquette, dans les rues de la capitale burundaise.

Moov Africa

L’officier militaire a été assassiné dans le quartier de Kamenge en même temps que trois de ses gardes du corps, à bord de sa voiture. Ce dimanche matin, des tirs sporadiques ont eu lieu dans le nord-est de Bujumbura, où il a été tué, selon une correspondante de la BBC. Les assaillants, en uniforme, étaient à bord d’un véhicule militaire, selon des témoins.

"Un compagnon de lutte"

« Il a été tué par une roquette (…). Il était dans sa voiture, avec des gardes du corps », a commenté Willy Nyamitwe, un porte-parole de Pierre Nkurunziza. « Je viens de perdre un frère, un compagnon de lutte. Triste réalité... » a twitté Nyamitwe.

Selon certaines sécuritaires régionales, le général Nshimirimana a dirigé la contre-offensive du régime sur les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai dernier.

Il a été chef du Service national de renseignements (SNR) pendant une dizaine d’années, avant d’être nommé conseiller spécial du chef de l’Etat, en 2014.

Le Burundi a basculé dans la violence depuis l’annonce de la candidature de Nkurunziza à un troisième mandat, en avril dernier. Des dizaines de personnes ont été tuées dans des heurts, notamment à Bujumbura.

L’opposition a boycotté les élections législatives et la présidentielle du 21 juillet, lors de laquelle Pierre Nkurunziza a été réélu.

Avec BBC

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article