Première Saint-Valentin manquée pour le couple Sylvia-Ali Bongo après sa chute du pouvoir au Gabon

La fin d’une époque, marquée par des années de gouvernance et de vie conjugale, a conduit à une rupture qui a non seulement eu des répercussions politiques, mais aussi personnelles. Sylvia Bongo, autrefois première dame du Gabon, a vu sa vie changer de manière drastique suite à la perte du pouvoir par son époux. Déposé par la garde républicaine qu’ils avaient surarmée pour leur protection, c’est encore elle qui a eu raison de leur hégémonie.

L’une des dernière photo publique des tourtereaux en aout dernier avant leur chute

Comme chaque année depuis leur arrivée au pouvoir, l’ancien couple présidentiel nous avait habitués à des messages langoureux sur leur amour. Ce 14 février, ni Ali Bongo, pourtant en liberté, n’a eu le cœur à la fête. Son épouse, jetée en prison, goûte depuis des mois à la vie carcérale offerte par la maison d’arrêt des femmes de Libreville, la seule qui a été réhabilitée et rénovée sur instigation de l’ex-Première Dame.

« Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne », citait Sylvia Bongo sur Facebook l’année dernière, faisant sienne une célèbre citation d’Alfred de Musset. Un message prémonitoire s’il était sincère du lien qui les unissait. L’ex-couple présidentiel, en effet, filait le parfait amour, avec notamment le fruit de cet amour, Noureddin Bongo, qui sera aussi l’un des plus grands architectes de la chute de son père par ses extravagances et excès.

Quoi qu’il en soit, cette Saint-Valentin marque un tournant dans la vie sentimentale des Bongo, privés l’un de l’autre cette année depuis la date fatidique du 30 août dernier qui a sonné leur descente aux enfers. Une Saint-Valentin toute particulière pour Ali Bongo et sa femme, qui a déjà nié lors d’une de ses premières comparutions devant la justice être son épouse. De quoi laisser en suspens l’avenir de ce couple que le pouvoir a fini par diviser et éloigner pour un très long moment.