Port-Gentil : Dame de ménage, une béninoise parvient à détrousser sa patronne avec son fils

Tout a commencé quand Rose Midokpé âgée d’une vingtaine d’années, décide de se mettre à la disposition de la meilleure amie de sa tante afin d’effectuer des tâches ménagères. Logée, nourrie puis assistée médicalement par Vivianne Bouassa Maroundou, mère d’un seul enfant en la personne de Paul Éric, Rose Midokpé n’avait rien d’autre à faire que de nettoyer la maison de trois chambres, laver les assiettes, mettre le linge à la machine et le repasser une fois sec, vider les poubelles et bien sûr faire la cuisine.

Rémunérée à plus de 180 000 FCFA par mois et disposant de deux week-ends de libre, la bonne a eu les yeux plus gros que son vendre. Elle serait tombée sous le charme angélique du fils de sa patronne Paul Éric âgé de 25 ans. Ce jeune gabonais diplômé au chômage, en l’absence de sa mère, aurait posé ses yeux sur les formes rondes de la servante. « Quand je faisais le ménage, il me regardait toujours longtemps. Je pars à la cuisine il est là. Au salon pareil. Partout dans la maison c’était comme ça », a expliqué Rose Midokpé à Info241.

Un jour sous la pluie dans la maison, Paul Éric serait allé directement dans la chambre de la demoiselle sans au préalable toquer à la porte. Endormie, elle s’est rendue compte que l’héritier de sa patronne était sous les draps en caleçon. C’est ainsi que tout est parti. Un an et six mois ont passé et Rose Midokpé est tombée enceinte de son premier enfant ainsi que celui de Paul Éric, selon des sources concordantes.

Informée de ce que venait de faire son fils qui a reconnu les faits, Viviane aurait pris l’engagement de tout assumer sans se douter du pire derrière cette affaire. Donnant naissance à des jumelles, cette dernière aurait décidé de repartir vivre quelques temps auprès de sa tante. Seulement dans le fond, c’était pour elle l’occasion de bénéficier d’une pension alimentaire.

« Elle nous a carrément exigé de lui verser 500 000 FCFA par mois, pour ses deux enfants. Vu que mon fils ne travaille pas, j’ai promis lui remettre chaque mois 250 000 FCFA. La bonne dame a boudé estimant que c’est peu quand bien même je lui ai proposé de vivre avec nous pour mieux gérer la situation », a laissé entendre la mère de famille.

Malheureusement c’était mal connaître Rose Midokpé. Cette dernière avait en parallèle, entrepris un vaste projet de construction de deux appartements au quartier Sans-manguiers avec l’argent que lui versait sa belle-mère patronne sans que personne ne s’en aperçoive. Mieux, cette dernière de retour à son poste après l’injonction de Paul, aurait imposé au père de ses enfants de disposer d’une des cartes bancaires de sa mère, lui qui connaissait parfaitement les codes. Chose faite ! Puis des clés du second SUV etc.

Dépassée par la gestion absolue de sa belle-fille servante, Viviane aurait eu une tension élevée, conduisant à son hospitalisation après avoir su que sa carte bancaire avait été vidée de ses fonds mais surtout de la vente d’un de ses appartements par son fils qui touchait pourtant les loyers. Un coup de grâce qui a occasionné, la tenue d’un conseil de famille d’urgence il y a deux jours. De là, les oncles, tantes, cousins, cousines, frères et sœurs de la mère de Paul Éric auraient décidé que la maison soit libérée de ses occupants dans un délai de deux semaines afin que la propriété ne se retrouve pas ruinée totalement par le couple.

Une décision qui n’a pas ravi les deux tourtereaux qui ont décidé de ne pas bouger le petit doigt. La mère a décidé d’introduire une plainte au tribunal pour escroquerie et abus de confiance.