Racket des usagers : Yves Barassouaga sort le bâton contre gendarmes et militaires !

Rien ne va plus entre la hiérarchie militaire et les nombreuses brebis galeuses qui peuplent toujours ses effectifs. Pour en finir avec le racket des usagers par la gendarmerie et les militaires sur la voie publique, le ministre de la Défense a décidé de sortir le bâton des sanctions. Dans un communiqué parvenu ce samedi à la rédaction d’Info241, le général de brigade Yves Barassouaga annonce la mise en place de numéros d’appel pour dénoncer les agissements des agents de forces de l’ordre.

Le gouvernement semble enfin vouloir tordre le cou au racket qui ternie depuis des années l’image de ses forces de l’ordre. Après plusieurs rappels à l’ordre, le phénomène qui est devenu le sport de prédilection des forces de défense, est désormais combattu en haut lieu au nom de la « tolérance zéro », affichée ces derniers jours par les autorités. C’est le sens du communiqué du patron de la gendarmerie gabonaise qui annonce une série de mesures pour dissuader les agents à poursuivre avec cette pratique.
Selon le communiqué du commandement en chef de la gendarmerie gabonaise, c’est Ali Bongo en personne qui appelle à la « tolérance zéro à l’égard de la corruption dans le pays ». C’est mue par cette directive que le commandant en chef de la gendarmerie, Yves Barassouaga, martèle désormais que « tout gendarme en mission de contrôle dans le Grand Libreville » devra :
être revêtu de sa tenue de travail portant son insigne de poitrine indiquant son numéro de matricule militaire,
détenir un ordre de mission ou un bulletin de service de sa hiérarchie
et enfin, se soumettre au contrôle exercé par la police militaire, l’inspection technique de la gendarme ou tout autre chef hiérarchique.
Des mesures qui s’accompagnent de la mise en place de deux numéros dédiés pour dénoncer « toute tentative de racket ou d’autres forme d’extorsion de fonds par un gendarme sur la voie publique ». Il s’agit du 061 00 18 67 (Inspection technique de la gendarmerie) et du 061 00 18 63 (police militaire). De plus, « tout versement d’argent lié à une infraction au Code de la route doit être soumis à la délivrance d’une quittance payable au trésor public », conclu le communiqué. De quoi couper court aux appétits démesurés des agents des forces de l’ordre.
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