Crise économique

La dette publique gabonaise en forte hausse, franchit la barre des 4200 milliards

La dette publique gabonaise en forte hausse, franchit la barre des 4200 milliards
La dette publique gabonaise en forte hausse, franchit la barre des 4200 milliards © 2017 D.R./Info241

Le Gabon multiplie son endettement depuis plusieurs mois. Cette tension de trésorerie publique a atteint des sommets vertigineux pour se situer au premier trimestre 2017 à 4.199,7 milliards de nos francs, selon les chiffres communiqués dernièrement par la Direction générale de la dette (DGD). Une situation périlleuse qui pourrait bien faire fuir la destination Gabon des tablettes des investisseurs étrangers car l’Etat gabonais parait de moins en moins solvable.

Moov Africa

La situation économique du Gabon n’est guerre reluisante encore moins celle de sa dette publique. Pour la DGD, à fin mars 2017, le stock de la dette publique a augmenté de 38,9% par rapport à mars 2016, pour atteindre 4.199,7 milliards de francs. Des chiffres qui donnent le tournis, témoin de la grande crise que traverse l’administration d’Ali Bongo.

Selon cet organisme officiel, cette évolution s’explique par les hausses
conjointes de la dette extérieure (+16,8%) et de la dette intérieure (+264,4%). La hausse de la dette extérieure provient du relèvement des emprunts multilatéraux (+45,8%), commerciaux (+31,6%), bilatéraux (+11,2%) et ceux des marchés financiers internationaux (+6,1%).

L’évolution de la dette intérieure est expliquée par la forte hausse de la dette moratoire (+401,4%) et sur le marché financier régional (+77,4%), en dépit de la baisse de la dette diverse (-50,1%). Enfin, le portefeuille de la dette publique à fin mars 2017 reste structurelle-ment dominé par la dette extérieure (76,6% de l’encours), dont 41,6% provient des marchés financiers internationaux.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article