Fin du séminaire CTRI-Gouvernement : le projet final de Constitution du Gabon désormais fin prêt
Après plusieurs jours de discussions intenses, le séminaire conjoint entre le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le gouvernement gabonais s’est achevé ce mercredi à Owendo en présence des membres du bureau de l’Assemblée constituante. Lancé vendredi au Cap Estérias, les participants ont travaillé de concert pour finaliser le projet de nouvelle Constitution. Près de 200 articles ont été minutieusement examinés, intégrant les amendements et avis formulés par l’Assemblée constituante, avant d’être adoptés en Conseil des ministres.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la refondation de l’État gabonais, amorcée par la transition politique en cours. L’un des points centraux des discussions portait sur les conditions d’éligibilité à la présidence de la République, un sujet qui a cristallisé les attentions. « Nous avons discuté chaque condition avec rigueur pour garantir une élection présidentielle apaisée », a déclaré Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions. Ce texte se veut inclusif, prenant en compte les recommandations faites lors du dialogue national.
Une copie revue et corrigé
Au-delà des questions électorales, l’équilibre des pouvoirs a également été au cœur des réflexions. Il s’agit de renforcer les mécanismes de contrôle entre les branches exécutive, législative et judiciaire afin d’assurer une gouvernance plus transparente et harmonieuse. « Nous voulons des institutions capables de fonctionner ensemble, de manière équilibrée, pour éviter les abus de pouvoir », a précisé la ministre. Ce principe d’équilibre est considéré comme l’un des piliers fondamentaux de cette nouvelle Constitution.
Une vue des membres du gouvernement présent hier à cette clôture
Le projet de Constitution finalisé reflète les aspirations du peuple gabonais. Abdu Razzaq Guy Kambogo, secrétaire général du gouvernement, a salué ce travail rigoureux : « Ce texte incarne la volonté populaire exprimée lors du dialogue national inclusif. » L’examen attentif de chaque article a permis d’élaborer une Constitution qui répond aux attentes citoyennes, en particulier celles liées à la transparence et à la bonne gouvernance.
Un texte plus consensuel
La transition actuelle place cette nouvelle Constitution au centre du renouveau démocratique du Gabon. Ce texte fondamental jette les bases d’un État plus inclusif, assurant une meilleure répartition des pouvoirs et un renforcement de la démocratie. « Nous avons pris nos responsabilités vis-à-vis de l’histoire, en élaborant un projet de Constitution qui reflète les besoins et les aspirations du pays », a souligné Kambogo.
Des membres du CTRI
Le président de la République, chef de l’État, a supervisé personnellement les travaux du séminaire. « Sa présence, du début à la fin, témoigne de l’importance capitale qu’il accorde à la rigueur dans l’élaboration de ce texte », a indiqué Kambogo. Cette implication présidentielle montre la détermination des autorités de transition à offrir au Gabon une Constitution solide et respectée.
Avec la fin de ce séminaire, le Gabon est désormais prêt à entrer dans une nouvelle ère politique, où la transparence, l’équilibre des pouvoirs et la paix sociale seront au cœur des préoccupations. L’adoption de cette nouvelle loi fondamentale par les Gabonais pourrait marquer le début d’une gouvernance plus juste et équitable.
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