Crise post-électorale

Reformer et comprendre le dialogue national gabonais : enjeux et perspectives

 Reformer et comprendre le dialogue national gabonais : enjeux et perspectives
Reformer et comprendre le dialogue national gabonais : enjeux et perspectives © 2017 D.R./Info241

L’universitaire gabonais Frederick Mba Missang, nous livre dans les lignes qui suivent une analyse des enjeux et opportunités du dialogue national qui se profile à l’horizon. En ayant pris le soin de redéfinir certains termes et notions, l’enseignant-chercheur à l’université Omar Bongo, chercheur associé Science-Po Bordeaux, nous explique la nécessité de reformer et comprendre ce qu’est un dialogue national. Lecture.

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Après la crise post-électorale mortelle, l’heure est au dialogue. Cet ultime dialogue n’est pas un fait inédit dans un pays où l’histoire politique de la République et de ses acteurs n’est pas un fleuve tranquille. En 1961 déjà, à la suite d’un dialogue implicite Léon Mba et son principal adversaire Obame Eyeghe se mirent d’accord pour former le gouvernement de l’Union Nationale (UN) pour dépasser leur différend politique.

En 1967, après son accession à la magistrature suprême, Omar Bongo initia le projet d’un parti unique avec pour idée de créer un cadre de dialogue fédérateur. A la suite d’un dialogue politique entre Bongo et les opposants naquit le Parti Démocratique Gabonais (PDG). En 1993, à la suite des premières élections présidentielles issues du renouveau démocratique concerté, le Gabon connut encore un dialogue politique « national », lequel fut suivi des Accords de Paris (novembre 1994).

Constat bien fait, tous ces dialogues autour des différents acteurs politiques aboutirent au partage du « gâteau national » et à l’oubli du peuple et de l’Etat de droit démocratique. L’histoire de ces dialogues met à l’évidence le caractère galvaudé du dialogue transformé en outil de communication utilisé par ces hommes politiques haut-parleurs soucieux de leurs ventres. Ces sornettes éculées auxquelles plus personne ne croit et n’écoute, sont appelés cette fois-ci à écouter le peuple. Un peuple émancipé, mature et peut-être aussi politiquement plus averti.

Aussi, tous ces dialogues ont contribué à la multiplication des institutions qui par la suite ont fait l’objet d’un « partage institutionnel du pouvoir » [1] voire du « gâteau national » [2] entre leaders politiques. Conséquence, ce précieux outil de médiation et de refondation de la famille, de la société, de l’Etat… mutilé dans l’âme et violé dans tous ses principes n’inspire plus confiance ni entre hommes politiques, encore moins au peuple. D’où, l’urgence de reformer le dialogue politique au Gabon afin qu’il retrouve ses lettres de noblesse, mobiliser et intéresser tous les Gabonais, africains et africanistes soucieux de la situation du pays en panne pour certains, « sous répondeur  [3] » même en crise pour d’autres.

Reformer le dialogue politique au Gabon, c’est avant tout réhabiliter ses vertus et valeurs traditionnelles, morales, philosophiques, éthiques et politiques. Cela suppose en amont, un examen approfondi des différents éléments constitutifs d’un dialogue qui se veut national et surtout constructif, en aval la mise au point des objectifs visés par un tel dialogue. Trois questions s’imposent à ce sujet :
- Qui invite au dialogue et pourquoi dialoguer ?
- Quels sont les acteurs invités à dialoguer et sur quels principes s’appuieront-ils pour bien dialoguer ?
- Le dialogue national est-il vraiment nécessaire et possible après la crise poste électorale, si oui pour quels objectifs ?

Qui invite au dialogue national et pourquoi dialoguer ?

Ali Bongo invite au dialogue national, a-t-on l’habitude d’entendre.  Affirmation largement rependue mais qui au fond ne traduit pas la réalité de la situation. Ce n’est pas le président de la République qui invite au dialogue national, d’ailleurs, comment cela est-il possible si lui-même en tant que citoyen est invité à prendre part à cet important événement. Dire qu’Ali Bongo invite au dialogue national, revient à penser qu’il a le monopole du dialogue et qu’il recevra pour son compte les différents acteurs invités à prendre part à ces assises.

Cette conception réductrice du dialogue national autour d’un individu, président de la République soit-il, ôte à ce dialogue son esprit national et son caractère publique et républicain. Aussi, en affirmant qu’Ali Bongo invite au dialogue national, on réduit de facto ce « dialogue national » à caractère populaire et inclusif, à un dialogue privé très restrictif ou exclusif. Or il ne s’agit nullement d’un dialogue privé de type familial pour qu’il soit convoqué par un individu, chef de famille ou de clan le plus souvent.

Cette conclusion draine une affirmation majeure : étant donné que ce dialogue n’est pas privé, il ne peut-être la fabrique politique du président Ali Bongo encore moins de l’individu qu’il est. Présenter les choses ainsi c’est admettre volontiers que ce n’est ni le président Ali Bongo, ni l’individu qu’il est qui invite au dialogue, mais un tout autre acteur au-dessus de lui. Découvrons cet acteur dans les lignes qui suivent.

Les Gabonais dans leur ensemble ressentent un malaise à la fois politique, économique et social. Ils sont conscients et convaincus que le pays « va mal » et peut-être plus mal après la crise post-électorale d’août 2016. Ils sont divisés, troublés par mille volontés particulières et par mille imaginations individuelles. Ils sont émiettés, ils n’ont pas une connaissance commune de leur but et de leurs ressources. A défaut d’une unité morale, d’une définition commune du Gabon, ils ont des mots contradictoires, des opinions diverses sous lesquelles des hommes avides d’influence peuvent assembler une clientèle fanatique.

Ces divers groupes conçoivent chacun à sa manière la loi interne du développement du pays. Le pays se trouve ainsi secoué de l’intérieur par de fortes tensions et dissensions qui menacent son intégrité. Le sentiment d’appartenir à une même nation est loin d’être au rendez-vous de cette bataille qui oppose les fanatiques de l’opposition et les applaudimètres du parti au pouvoir. Le pays se retrouve ainsi transformé en un vaste champ de bataille où s’affrontent sans cesse les différents jouteurs. Evidemment, au premier regard une telle situation peut laisser conclure à une « communauté impossible ». Car, aucun prolongement politique n’est envisageable dans un contexte politique marqué par la radicalisation des acteurs.

Comment remédier à cette situation si nous n’avons pas du Gabon une définition et une idée communes ?

L’idée d’un Gabon commun, UN et indivisible n’est pas totalement absente dans l’esprit des protagonistes. Elle est manifeste dans le souhait unanime émis par tous de voir le pays retrouver son équilibre politique, économique et social d’antan. Implicitement voire inconsciemment, ils s’accordent sur ce point. En effet, depuis 2009, tous les Gabonais expriment le besoin de se retrouver autour d’un dialogue national pour éclairer la situation du pays. Ce désir commun de dialoguer pour le bien-être de la Nation a laissé apparaître l’existence d’une conscience nationale. En effet, ce que nous désignons par Gabonais, est plutôt la « conscience nationale » dont parle Maurice Barrès [4].

La conscience nationale, c’est précisément pour une nation et ses nationaux la reconnaissance honnête des éléments physiques et spirituels fondamentaux d’une constitution historique propre qui oblige chacun à se mettre à l’écoute de la Nation et à privilégier les moyens pacifiques à chaque fois que la cohésion sociale est menacée. La conscience nationale, c’est ce sentiment commun et manifeste du vivre ensemble, de partager et de dialoguer pour préserver la dignité de chacun et surtout de la nation.

La nation doit passer avant les factions et les fantasmes individuels. D’une manière générale, l’observation des impératifs de la conscience nationale est une nécessité absolue pour parvenir à la cohésion, qui est l’union intime des parties d’un être, d’un ensemble (Nation, Etat..), puis à la cohérence, qui est la convenance logique des volontés, des idées entre elles, des faits entre eux, afin de pouvoir vivre en communion avec l’ordonnancement du monde. Le dialogue national ne peut donc être une alchimie politique d’un individu, mais la volonté commune exprimée par des Gabonais, infusés dans une conscience nationale.

A la question de savoir qui invite au dialogue national, l’analyse répond : la conscience nationale, le peuple, la Nation. Cette réponse draine une implicite majeure : ce n’est pas le président Ali Bongo qui invite au dialogue national, encore l’individu qu’il est mais, répétons-nous, la Nation. Autrement dit, Ali aussi se fait et/ou est invité à prendre part à ce dialogue au même titre que d’autres citoyens.

Il reste que, ce besoin exprimé par le peuple du moment où il pose un problème d’intérêt général, devient un problème politique. Or, du moment où une préoccupation populaire ou mécanique dévient un problème politique, elle sort forcement du cadre machinal dans lequel il est ressenti et exprimé pour être gérer par l’Etat, cadre organique garant de l’intérêt général. C’est précisément à ce second niveau que le dialogue national interpelle au premier chef les plus hautes autorités de la République.

Evidemment, l’ordre juridique et protocolaire des institutions qui font l’Etat-Nation et dans lesquelles l’Etat s’incarne donne la primeur à la présidence de la République à qui incombent le devoir et la responsabilité d’organiser de telles assises. C’est bien ici, que la décision de convoquer le dialogue national incombe à la Présidence de la République, son organisation pourrait donc être assurée par les institutions, organisations nationales et peut-être aussi internationales qualifiées et rompues à la tâche.

L’expérience des autres en matière de dialogue et de négociation ne remet aucunement en cause la maturité du citoyen gabonais, elle participe au contraire à une vision plus large du problème, à la neutralité et à l’objectivation des solutions qui seront prises dans un contexte politique nationale où certaines institutions, le Conseil National de la Démocratie (CND) en l’espèce est comparée à la tour de Pise penchée d’un côté. Il serait par exemple souhaitable d’inviter certains bailleurs de fonds, certains centres de recherches ; théoriciens et techniciens investis dans la réforme des Administrations et de l’Etat-Nation démocratique en Afrique. Tout ceci évitera que l’on réduise le dialogue national en une ressource politique locale, mais aussi de bénéficier du regard extérieur souvent objectif.

Ce n’est donc pas le président Ali Bongo qui invite au dialogue national, il le convoque à la demande de la conscience nationale. Précisons que c’est depuis 2009 que cette demande a été formulée, son aboutissement aujourd’hui consacre la victoire du peuple et la consécration d’un vieux projet. Le dialogue national organisé en 2017 est en réalité un vieux projet, une vieille demande politique formulée par le peuple après la crise post-électorale de 2009. Sans doute, le temps et les moyens ne s’y apprêtaient pas pour organiser un tel événement. 

L’Etat, dieu Janus de la terre est un monstre planificateur, à défaut de prévoir et de planifier il va droit à l’échec et peut-être aussi à la déchéance. Pour un tel événement (le dialogue national) d’une importance capitale, voudrait mieux tard que de faire dans la précipitation qui conduit le plus souvent à l’échec. On peut cependant se demander si le dialogue national annoncé s’inscrit dans les projets planifiés de l’Etat au titre de l’année 2017 ? Si oui, pourquoi le dialogue et pas le référendum ?

Le dialogue apparaît comme un moyen naturel de médiation, antidote de conflits privilégié chez le peuple bantou. Il s’invite lorsqu’un ensemble de problèmes touchants à l’équilibre social, politique et économique est ressenti ; disons simplement un malaise. En effet, dans la situation actuelle du Gabon, le dialogue peut être perçu comme l’ultime moyen de recherche d’une stratégie politique commune de sortie de crise, moyen de consensus, de stabilité et d’instauration d’un nouvel ordre [5] voué au bonheur de chacun et de tous. Le dialogue pour la République est un outil de médiation civique qui permet à chaque citoyen d’exprimer son opinion, d’écouter l’autre et de se libérer des préjugés.

Choisir le dialogue, cela veut dire aussi éviter les deux extrêmes que sont le monologue et la guerre [6]. C’est à ce juste titre qu’il est vertueux et salutaire. A la différence d’un référendum considéré ici, comme un procédé démocratique semi-direct par lequel l’ensemble des citoyens d’un territoire sont appelés à exprimer leur avis sur une proposition (de sortie de crise) toute pensée par une tierce autorité, même une minorité.

Le référendum se révèle en effet comme un acte d’acclamation ou de réprobation plus que de participation réelle du peuple aux affaires de l’Etat-Nation. Par son encadrement et son esprit juridique, il limite le champ d’application du peuple. La procédure du référendum peut conduire les citoyens à approuver une décision très éloignée de celle qu’il aurait souhaitée. Ils sont invités à répondre à une question qui fois ne rentre pas dans le cadre de leur revendication et de leurs attentes.

C’est bien dans ce sens qu’il est possible d’affirmer que les décisions issues d’un référendum sont quelque part autoritaires, à la différence de celles issues d’un dialogue national. Dans tous les cas, le dialogue national s’analyse comme l’expression de la volonté populaire, il est demandé et imposé par le bas, contrairement au référendum qui vient du haut. C’est pour cette raison qu’il sied véritablement au cas actuel du Gabon, secoué par le bas par les tenions sociales et revendications populaires.

Dialogue inclusif ou exclusif ?

Pour répondre à cette question, il convient d’identifier les différents acteurs qui s’invitent / et ou sont invités à ce dialogue.

-Acteurs invités au dialogue
La terminologie de l’évènement informe sur la nature des acteurs qui s’invitent ou invités à cette cérémonie. En effet, c’est parce que ce dialogue est national qu’il n’exclut aucun acteur, aucun groupe social, professionnel, politique, religieux, scientifique et culturel. Il est dialogue en sons essence et national dans l’esprit des sujets, des débats et des échanges autour de la République.

Tous ceux qui se sentent Gabonais, amis du Gabon, Africanistes… interpellés par la situation actuelle et le devenir de l’Etat-Nation démocratique, doivent librement et consciencieusement s’inviter à condition de se débarrasser de tout esprit calculateur et manipulateur envoûté par l’intérêt particulier et non général. Vu qu’il n’exclut aucun acteur, le dialogue national convoqué par le président se veut donc inclusif et normatif, car inscrit dans un programme bien précis, une organisation précise ; le tout dans un cadre formel qui facilitera et canalisera les échanges.

Il ne s’agit pas de s’inviter à ce dialogue national avec des convictions et des idées prêtes à imposer aux autres. Il ne s’agit pas de s’inviter à ce dialogue pour porter des accusations, il ne s’agit non plus de transformer ce dialogue en un procès tel celui de Nuremberg (1945) où furent jugés avec la plus grande sévérité les responsables nazis. Crapahuter par le passé sans véritable apport au présent n’avancera en rien ces assises.

Par expérience, il est connu que dans une telle assise, la difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes  [7] souvent prises comme des sanctuaires de nostalgie. En s’invitant à ce dialogue, on renonce volontairement à l’agressivité > [8] et échapper ainsi à ce passé destructeur qui fait écran aux idées nouvelles. L’esprit qui doit prévaloir tout au long de ce dialogue est celui du corps de « garde traditionnel » [9] en Afrique centrale, du « baobab ancien » en Afrique de l’ouest et des « bambous de chine » dans les caraïbes.

A la seule différence que la primauté absolue et naturelle de l’aîné pensée dans les termes de « grandfrérisme » par Pierre Monsard subordonnera aux règles formelles de l’éthique de la discussion [10], de la communication et à l’acceptation mutuelle du Je et Tu dans leurs rapports d’égalité et de réciprocité. De ce respect et ce nouveau rapport naîtra le « Nous », symbole d’une nouvelle société altruiste dans laquelle il est possible d’envisager à tous égards, un prolongement politique et ainsi battre en brèche l’idée d’une communauté impossible. La communauté impossible est possible déjà même par l’idée d’un dialogue participatif élément constitutif et fondateur de toute communauté.

Dialoguer dans la pure tradition négro-africaine, surtout dans le cas d’espèce, c’est accepter de se mettre ensemble pour coudre définitivement le tissu social fissuré et par conséquent enterrer la hache de guerre. Cet état de fait conduit de façon inéluctable au renforcement de la communauté. Dès lors que le dialogue apparaît comme moyen d’apaisement et de restructuration du tissu politico-social, la sagesse du temps ou celle du vieillard africain conseil aux différents participants de venir avec une aiguille qui coud plutôt qu’une épée qui tranche [11].

- Le dialogue national est-il vraiment possible après la crise poste électorale ?
Nous avons démontré que le dialogue national est une demande faite par le peuple gabonais. Il relève donc de leur volonté. Remettre en cause et fouler au pied cette volonté annihile la souveraineté du peuple, fondement de l’Etat de droit démocratique. La Nation incarnée par le peuple est souffrante, elle agonise et est en panne. Elle invite à cet effet, à un dialogue national thérapeutique ultime occasion pour le peuple gabonais de s’exprimer et de signer un nouveau contrat social lequel donnera naissance à la nouvelle République tant attendue par tous et chacun.

Vivement que ce dialogue soit inclusif, pas représentatif et encore moins exclusif. Car, la question de la représentativité inscrite au cœur du système démocratique est perçue comme une chimère politique dans le monde, en Afrique subsaharienne notamment où les représentants aussi bien politiques que syndicaux sont animés d’un esprit profito-situationniste. Ils s’arc-boutent le peuple pour accéder au partage du gâteau national.

L’implication directe du peuple permet donc de mettre hors-jeu les intentions calculatrices des ‘’élus et représentants’’ [12] qui, le plus souvent, parlent à leurs noms et non au nom du peuple. Soulignons enfin, que l’émergence d’une nouvelle génération de citoyens et d’électeurs capables d’écouter [13], de concevoir et d’entreprendre constitue un véritable atout non seulement pour la réussite de ce dialogue, mais aussi pour la refondation d’un nouvel Etat démocratique. Les enjeux politiques et vertus thérapeutiques du dialogue au sein d’un Etat-Nation démocratique, conduisent enfin à cette interrogation : ne doit-on pas insérer le dialogue national inclusif dans le programme institutionnel de l’Etat pour mettre en évidence son importance en temps de paix comme en temps de crise ?

Citoyens et compatriotes, c’est au bord du précipice qu’on prend forcement conscience.

Dr Frederick MBA MISSANG, Enseignant-chercheur à l’université Omar Bongo, chercheur associé Science-Po Bordeaux, laboratoire Les Afriques dans le Monde(LAM).

 

[1Selon la terminologie utilisée par Fidèle-Pierre Nze-Nguema, in : L’Etat au Gabon 1929 à 1990 : le partage institutionnel du pouvoir, Paris, L’Harmattan, 2000, 240 p.

[2Jean-François Bayart, L’Etat au Cameroun, Paris, Presse de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1979, 298 p.

[3Plus personne pour écouter, répondre et aider l’autre, tous les secteurs sont en crise, chacun pour soi et Dieu pour tous.

[4Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme, réédité par Adamant Media Corporation, Paris, 2002, 528p.

[5On peut assimiler ce dialogue à la conférence de Yalta où il fut question d’apaiser. Par opposition à Nuremberg considérée comme un procès intenté contre une minorité : les chefs nazis.

[6Tzvetan Todorov, Nous et les autres. La réflexion française sur la diversité humaine, Paris, Seuil, 1992, 538p.

[7John Maynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie. (1936) Traduction de l’Anglais par Jean De Largentaye en 1942. Paris : Éditions Payot, 1942. Réimpression, 1968, 407 p.

[8Jacques Lacan disait dans ce sens que « Le dialogue paraît en lui-même constituer une renonciation à l’agressivité ». Lire Alain Badiou et Elisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, passé présent : Dialogue, 2012, 104 p.

[9Personne n’a tort et personne n’a raison, le plus important c’est la recherche du consensus et le retour de la quiétude via des méthodes et procédures de négociation apaisées donnant la possibilité à tous et à chacun de pouvoir s’exprimer librement dans les limites des règles éthique et morale qui interdisent de manière formelle de prononcer les tabous, d’invectiver et de renoncer à la lignée, à la filiation et plus large encore à la nationalité malgré le problème. Tout ne doit pas être dit pourtant tout est compris. Le dialogue au corps de garde est un moment d’échange, de partage sans bavardage encore moins d’orage.

[10Mettre en avant les valeurs susceptibles de cimenter la cohésion sociale.

[11Dialogue avec M. MISSANG OBAME Bernard (centenaire) à Elop, 11 septembre 2015.

[12Encore convient-il de s’interroger sur la manière à laquelle ils sont élus.

[13Pythagore, Philosophe et mathématicien grec du V e siècle avant notre ère disait : « Qui parle sème, qui écoute récolte ».

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