Liberté de la presse : le Gabon conteste le classement de Reporters sans frontières !
Classé 108e nation sur 180 au dernier classement 2017 de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse dans le monde, les autorités gabonais n’ont pas manqué de justifier la chute du Gabon. C’est le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie Bi Nzé qui s’y est collé vendredi lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, fustigeant même le professionnalisme et l’objectivité pourtant reconnus de RSF.
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Pour le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie Bi Nzé par ailleurs en charge de la Communication, Reporters sans frontières aurait manqué d’objectivité dans le classement de 8 places du Gabon. L’ONG pourtant réputée pour son sérieux, ne le serait plus selon le ministre gabonais de la Communication qui a dénoncé un classement « idéologique et subjectif ».
En clair, Bilie Bi Nzé conteste la désormais 108e place du Gabon et le score de 34,83 attribué au Gabon. Pour s’en convaincre, le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’aucun journaliste n’était « emprisonné ou poursuivi pour ses écrits » au Gabon. Mieux, le gouvernement gabonais par la voix de son porte-parole, a justifié son mauvais classement par le fait que « Reporters sans frontières sont les amis de ceux qui sont proche de ceux-là qui contestent ce que nous faisons », a lâché Bilie Bi Nzé vendredi.
Rappelons que RSF a déploré les mesures d’encadrement "autoritaires" prévues dans le nouveau code de la Communication proposé et conçu par Bilie Bi Nzé. Un nouveau Code décrié par l’ensemble de la profession car jugé liberticide pour les journalistes.
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