Justice

L’ex ministre du Pétrole, Etienne Ngoubou écroué à la prison centrale de Libreville !

L’ex ministre du Pétrole, Etienne Ngoubou écroué à la prison centrale de Libreville !
L’ex ministre du Pétrole, Etienne Ngoubou écroué à la prison centrale de Libreville ! © 2017 D.R./Info241

L’ancien ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, l’indéboulonnable Etienne Dieudonné Ngoubou a passé sa première nuit dans les geôles de la prison centrale . Incarcéré depuis ce mercredi 12 janvier, juste après avoir été auditionné par le Tribunal de première instance de Libreville. Il a été placé sous mandat de dépôt et serait condamnable pour détournements de fonds publics. Ce proche d’Ali Bongo Ondimba et de Maixent Accrombessi aurait perpétué des détournements des fonds publics sans que ces deux mentors soient mis au parfum. Triste coup de communication dont les internautes et la société civile libre décrient vertement.

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Le machiavélique plan de communication lancé par le désormais "conseiller-procureur" d’Ali Bongo Ondimba,‭ Patrick Hervé Opiangha, président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), les deux protagonistes étant experts patentés des détournements de fonds publics, continue à faire ses victimes expiatoires. Les fameuses mesures et actions « ‬concrètes concernant l’assainissement des finances publiques,‭ ‬notamment la lutte contre la corruption et toute forme de prévarication »‭ seraient entrain de prendre forme.

Sur place au Tribunal de première instance de Libreville, plusieurs sources concordantes nous informent que le colistier d’Ali Bongo Ondimba et de Maixent Accrombessi serait coupable de plusieurs malversations financières dans les sulfureux dossiers liés à la construction de barrages hydroélectriques et d’un imbroglio géré par la présidence gabonaise à l’époque avec Addax Petroleum, filiale du géant chinois Sinopec, entre 2012 et 2013.

Pour d’autres sources judiciaires, Étienne Ngoubou a été écroué à la prison centrale de Libreville suite aux détournements de fonds publics dans le projet construction du barrage hydroélectrique FE 2 (Mitzic). Il a été aussi épinglé par la justice gabonaise suite au dossier du barrage électrique de la Ngounié sur les chutes de l´Impératrice Eugénie, par la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder Gabon), n’est pas en reste.

Plan de communication machiavélique d’Ali Bongo Ondimba

Plusieurs membres de la société civile ont décrié ce plan de communication qui vise à faire croire qu’Ali Bongo Ondimba serait engagé à traquer les coupables de détournements de fonds publics au Gabon. Car Magloire Ngambia qui a été arrêté quelques heures avant est un proche et complice de Maixent Accrombessi. Mais aussi, Benjamin Ngoubou. Depuis le Mali où il participe au contre-sommet Afrique-France organisé par la coalition panafricaine ’’Tournons La Page’’, Marc Ona Essangui, leader de la société civile gabonaise a dénoncé ’’ce coup de communication dilatoire’’ visant à faire diversion dans l’opinion publique gabonaise.

Selon le président de Brainforest qui a fait écho à plusieurs sons de cloche des citoyens gabonais : « Ali Bongo Ondimba et son régime dictatorial font dans la pure diversion. C’est un véritable jeu de comédie qui vise à montrer que ce pouvoir vacillant qui s’impose par les armes et les violations des libertés publiques au Gabon serait soudainement épris de justice. Nous voulons qu’ils rendent à l’Etat gabonais, l’argent détourné depuis plus de 50 ans par sa famille Bongo Ondimba et leurs complices connus et reconnus à travers leur holding familiale Delta Synergie. Il y a aussi les milliards détournés par lui-même en tant que PDG de l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) en violation de l’article 14 de la Constitution de la République gabonaise »‭

48 heures après avoir été remercié de son portefeuille ministériel, Etienne Dieudonné Ngoubou qui a été limogé de son poste de ministre du pétrole et des hydrocarbures, par un décret présidentiel rendu public par le nouveau secrétaire général de la présidence gabonais , le professeur nommé par Omar Bongo, Guy Rossatanga-Rignault. Il a été remplacé à ce poste par Pascal Houangny Ambouroue. Ce dernier était jusque là ministre délégué auprès du ministre de la Promotion des Investissements privés, chargé du Tourisme et de l’Industrie.

Cet énième flop de communication va certainement s’essoufflé, car les tenanciers, Ali Bongo Ondimba en premier, plusieurs membres de sa famille et du gouvernement gabonais sont eux-mêmes passibles d’emprisonnement pour détournement de fonds publics. Quelques mois plus tard, on se rendra compte que l’absence de la Haute Cour de justice, seule habilitée à juger un ancien ministre fera en sorte que toutes ces instances judiciaires puissent se dessaisir de ces dossiers, car elle sont incompétentes en la matière. L’état de droit à la sauce Ali Bongo !

@info241.com
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