Une étudiante gabonaise reçoit quatre coups de poignard en pleine journée à l’UOB

L’université Omar Bongo (UOB) de Libreville serait-elle devenue un véritable terreau d’insécurité ? Mercredi, une jeune étudiante en master 1 au département de sociologie en aura fait la triste expérience. Un individu encore recherché par la police, serait sorti de nul part pour dépouiller sa victime, de surcroît enceinte. Le tout dans un établissement placé sous haute surveillance policière. Une agression de trop, dénoncée par les étudiants.

Caulya Clyfore Obone Obame, étudiante en sociologie à l’UOB est une miraculée. Agressée par un inconnu ce 24 avril dans cet établissement supérieur gabonais, la jeune femme a reçu de son agresseur pas moins de quatre coups de poignard lors d’un braquage. Selon des témoignages concordants, la scène s’est produite alors que l’étudiante qui venait de finir sa journée de cours, se rendait paisiblement à son domicile aux environs de 13h.
Caulya Clyfore, la « victime de trop » de l’insécurité à l’UOB
Son agresseur se serait caché dans les hautes herbes qui peuplent l’université Omar Bongo et aurait attendu patiemment sa victime pour la détrousser de son téléphone et de ses affaires. Ce, malgré la forte présence policière qui veille sur l’établissement. Poignardée par le dos, Caulya Clyfore n’aurait eu la vie sauve que par son courage de s’extirper de son agresseur et par le sauvetage de ses collègues qui ont accouru pour la conduire dans un hôpital.
Un incident qui vient à nouveau relancer l’épineuse question de l’insécurité galopante dans la première université du pays. Ayant reçue la visite hier du ministre de l’Enseignement supérieur et du recteur de l’UOB, les autorités gabonaises ont dit mettre tout en œuvre pour faire la lumière sur cette agression ainsi que des « actions fortes » pour sécuriser au mieux les établissements universitaires du pays. Une promesse de plus ?
Le ministre de l’Enseignement supérieur également au chevet de la victime hier
En attendant ces « actions fortes », la mutuelle des étudiants de l’UOB a dores et déjà menacé de mettre « le grand portail » en ébullition dès ce lundi si les autorités rectorales ne s’engageaient pas à prendre en charge les frais médicaux de la victime et la réhabilitation de la barrière. Cette agression constituant un « acte de trop » pour les étudiants de cet établissement.
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