L'info en bref...

Mozambique : Evasion massive de 1 500 prisonniers en pleine crise politique

Mozambique : Evasion massive de 1 500 prisonniers en pleine crise politique
Mozambique : Evasion massive de 1 500 prisonniers en pleine crise politique © 2024 D.R./Info241

Moov Africa

Plus de 1 500 prisonniers se sont échappés mercredi d’une prison à Maputo, au Mozambique, profitant des troubles politiques déclenchés par des résultats électoraux contestés, selon la police. Lors de l’évasion, les détenus ont abattu un mur, après que des manifestants anti-gouvernementaux ont approché l’établissement mercredi. Trente-trois personnes ont été tuées et quinze blessées dans les affrontements avec les gardiens, a déclaré le chef de la police, Bernardino Rafael. Depuis, 150 fugitifs ont été repris, a-t-il ajouté.

Les tensions se sont intensifiées lundi, après la confirmation par la cour constitutionnelle de la victoire de Daniel Chapo, candidat du Frelimo, avec 65 % des voix. Ce résultat, révisé à la baisse par rapport aux 71 % annoncés en octobre, est rejeté par son rival Venâncio Mondlane, qui accuse des fraudes massives. Maputo est plongée dans le chaos : des bureaux de Frelimo, des postes de police, des banques et des usines ont été vandalisés et incendiés. À ce jour, au moins 21 personnes ont été tuées depuis lundi, et environ 150 depuis les élections d’octobre.

La veille de Noël, la capitale ressemblait à une « ville fantôme », rapporte la BBC, avec des commerces fermés et des habitants cloîtrés chez eux par peur des violences. Mondlane, désormais en exil, continue de dénoncer une élection « truquée » et appelle à un « nouveau soulèvement populaire ». Cette crise politique, la plus grave depuis l’arrivée au pouvoir de Frelimo en 1975, fragilise davantage le pays déjà marqué par une instabilité chronique.

Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter cette brève