Citoyenneté

Carte d’identité nationale : Matha promet la fin du calvaire des gabonais dès décembre 2022 !

Carte d’identité nationale : Matha promet la fin du calvaire des gabonais dès décembre 2022 !
Carte d’identité nationale : Matha promet la fin du calvaire des gabonais dès décembre 2022 ! © 2022 D.R./Info241

Les Gabonais privés de carte d’identité nationale (CNI) depuis 10 ans, devront encore attendre jusqu’à décembre prochain. C’est ce qui ressort de l’audition devant la Cour constitutionnelle mercredi après-midi du ministre de l’Intérieur Lambert Noel Matha et du patron de la Direction générale de documentation et de l’immigration (DGDI). Ce après, une promesse de retour à normale qui ne cesse de faire languir les usagers.

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La longue attente pour obtenir une carte d’identité nationale gabonaise devrait connaitre son épilogue cette année. Ce sont là les assurances livrées le 5 octobre dernier par le ministre de l’Intérieur aux 9 juges constitutionnels. Depuis 2012, le Gabon ne délivre plus de CNI à ses citoyens. Une situation incompréhensible et inconfortable pour les citoyens, contraints de recevoir un récépissé sans photo et refusé dans la plupart des administrations.

Une vue de cette audition

Lambert Noël Matha qui avait déjà promis en août dernier, la reprise de la délivrance de ce précieux document de citoyenneté, a repoussé l’échéance à décembre prochain. Le dossier avancerait bon train avec les nouveaux partenaires du gouvernement, a fait savoir savoir le ministre à la Cour constitutionnelle. Le spécimen final qui devrait intégrer des données biométriques aurait même déjà été validé. La production des cartes devrait ainsi être lancé dès décembre avec 700 000 identités certifiées.

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A ce stade, a indiqué le membre du gouvernement, le projet serait déjà à 80% des opérations alors que l’Etat n’a pour l’heure déboursé que 20% de moyens financiers nécessaires. De quoi rendre confiant le ministre alors que les gabonais peinent à vivre administrativement avec le simple récépissé délivré depuis une décennie par ses services. Une urgence rappelée par la cour constitutionnelle devant les échéances électorales de 2023 qui pointent à l’horizon.

@info241.com
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