13e congrès du PDG : Ali Bongo mécontent, tacle à la gorge Blaise Louembé et les siens
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Voici une réaction à laquelle on ne s’attendait vraiment pas. Alors qu’il a officiellement déclaré sa mise en retrait de la vie politique au Gabon, a toujours les yeux plus gros que le monde. Concernant les nouveaux dirigeants de l’ex parti présidentiel fondé par son père, il n’a pas manqué d’en remettre une couche. Dans un article paru hier chez Jeune Afrique, Blaise Louembé nouveau parton du parti en prend pour son grade. Il a ouvertement contesté la légitimité du 13e congrès du du Parti démocratique gabonais (PDG) qu’il a dirigé durant 14 ans après la mort de son père.
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Ali Bongo reste un animal politique malgré sa destitution forcée du pouvoir par l’armée gabonaise après un énième hold-up électoral qu’il venait de commettre pour demeurer indéfiniment au pouvoir comme son père avant lui. Dans une entrevue datant du début du mois à l’hebdomadaire Jeune Afrique, publiée ce mercredi sur son site web, l’ancien "Distingué Camarade Président", démis de ses fonctions volontairement après le coup d’État du 30 août 2023, garde un œil sur la vie de l’ex-parti familial qui a régné d’une main de fer sur le pays durant 56 ans.
Ali Bongo n’a finalement pas renoncé à la politique au Gabon
Concernant le 13e congrès convoqué le 30 janvier et qui a vu l’arrivée à la tête du parti de Blaise Louembé, Ali Bongo reste très amer. « Tout cela est contraire aux textes du parti. Moi seul pouvais convoquer ce congrès » , a-t-il laissé entendre à Jeune Afrique. « J’avais donné mes instructions aux responsables qui sont venus me voir – je continuais à diriger le PDG, avec un adjoint dans un rôle exécutif – ils sont sortis de chez moi, se sont rués au Palais, voilà le résultat… » , a-t-il conclu.
En clair, Ali Bongo n’a toujours pas renoncé à la politique malgré la longue lettre de renonciation diffusée l’année dernière, le 19 septembre 2024, par ses avocats. Mieux, il aurait souhaité rester patron du parti avec un homme lige qui serait son « adjoint ». Une preuve s’il en fallait qu’Ali Bongo est bien toujours dans la place et que l’envie de quitter la vie politique du Gabon n’est toujours pas à l’ordre du jour dans sa vision post-coup d’État
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