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Assaut meurtrier à Mandji : Maganga Moussavou accuse et dénonce la lâcheté d’Ali Bongo

Assaut meurtrier à Mandji : Maganga Moussavou accuse et dénonce la lâcheté d’Ali Bongo
Assaut meurtrier à Mandji : Maganga Moussavou accuse et dénonce la lâcheté d’Ali Bongo © 2023 D.R./Info241

Candidat à la présidentielle d’août prochain, Pierre Claver Maganga Moussavou n’est pas resté insensible à l’assassinat de Glenn Patrick Moundende, tué ce vendredi par un commando de la gendarmerie gabonaise après une prise d’otage d’agents d’une société pétrolière à Mandji (Ngounié). Dans un audio relayé samedi sur la toile, l’ancien vice-président pointe clairement la responsabilité présumée d’Ali Bongo dans cette exécution extrajudiciaire qui n’honore pas la justice gabonaise et sa législation sur l’abolition de la peine de mort.

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Pierre Claver Maganga Moussavou s’est dit samedi, très touché par l’issue de l’affaire de prise d’otage d’employés de compagnie pétrolière qui s’est soldée par la mort du forcené dans des conditions troubles. Dans un message audio, devenu viral, adressé à Ali Bongo, le leader politique de la Ngounié n’a pas maché ses mots pour marquer sa consternation et son indignation. Un message audio largement relayé sur les plateformes sociales.

Le message de l’ancien vice-président à Ali Bongo

« Monsieur le président Ali Bongo, abattre un concitoyen même armé surtout que vous aviez réussi par la suite à le désarmer.... L’abattre comme solution finale pour répondre à ses revendications est une lâcheté pour un chef d’état », a lancé d’entrée Pierre Claver Maganga Moussavou dans son message audio de plus de 6 minutes. Et de lancer :"Ali Bongo, tu ne mérites donc pas d’être président de tous les gabonais".

Dénonçant l’usage de la force publique pour donner la mort dans cette affaire qui fait bondir la toile gabonaise sans aucune réaction officielle des autorités, l’ancien vice-président rappelle que c’était à la justice de sanctionner Glenn Patrick Moundende pour ses actes. « Puisque la peine de mort a été supprimée dans notre pays, vous violez cette disposition légale. Vous la réintroduisez d’une certaine manière en donnant la mort à ce jeune homme », a-t-il martelé.

« Je voudrai ici crier toute ma colère et toute mon indignation face à la réponse ignoble que vous avez donnée à ce jeune qui perd sa vie pour avoir voulu dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas », a-t-il rajouté. Avant d’appeler à la vengeance pour Patrick Moundende qui a préféré mourir que d’être un « lâche vivant ». Pour lui, le jeune homme sera vengé « non pas par la force mais en lui restituant toute sa dignité » parmi les martyrs d’une nation bâillonnée par ses dirigeants. Voilà qui a le mérite d’être dit !

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