Braconnage

Fougamou : Un jeune pécheur gabonais pris en flagrant délit avec 12 pointes d’ivoire

Fougamou : Un jeune pécheur gabonais pris en flagrant délit avec 12 pointes d’ivoire
Fougamou : Un jeune pécheur gabonais pris en flagrant délit avec 12 pointes d’ivoire © 2022 D.R./Info241

L’équipe mixte composée de la police judiciaire de Mouila, de l’administration des Eaux et Forêts (Direction provinciale et Direction de la lutte contre le braconnage) vient de procéder à l’arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire dans la ville de Fougamou.Il s’agirait d’un jeune gabonais la vingtaine révolue, exerçant des activités de pêche. Il dissimulait les ivoires dans les eaux de la Ngounié avant d’être pris en flagrant délit de détention et commercialisation d’ivoire le 15 août 2022 dans les artères de la ville.

Moov Africa

L’équipe mixte appuyée par l’ONG Conservation Justice révèle dans un communiqué parvenu ce mercredi à la rédaction d’info241 que le présumé trafiquant était en détention de 12 pointes d’ivoire au moment de son interpellation, totalisant un poids d’une vingtaine de kg. Les faits constitués exposent désormais le présumé trafiquant à la rigueur de l’application des dispositions légales prévues à l’article 388 du Code pénal qui réprime la détention et la commercialisation des ivoires à 10 ans d’emprisonnement.

Le lieu de la découverte des pointes d’ivoire

Le présumé trafiquant est actuellement gardé à vue dans les locaux de la police en attendant son transfert devant le parquet spécial à Libreville. On note une tendance persistante au braconnage des éléphants malgré le renfoncement des dispositions légales depuis 2019. Si aucun pays n’y échappe, la justice gabonaise pourrait continuer à faire preuve d’efficacité en condamnant les prévenus à des peines dissuasives susceptibles de freiner le trafic qui touche de nombreuses personnes.

Une vue du butin du braconnier présumé

Selon les spécialistes, la capture de carbone par le maintien des éléphants pourrait équivaloir à plus de 6 000 tonnes de dioxyde de carbone par kilomètre carré. Une quantité de carbone similaire à celle capturée par plus d’un quart de millions d’arbres. Ainsi, la population d’éléphants estimée à 95 000 en 2021 pourrait optimiser les capacités de séquestration de carbone de la forêt du Gabon.

Rappelons qu’en Août 2021, le Gabon devenait le premier pays africain à recevoir un paiement pour la réduction avérée de ses émissions dues à la déforestation et à la dégradation de ses forêts à travers le mécanisme de paiement de service écosystémique REDD+.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article