Etats-Unis : l’administration Trump a procédé à l’exécution d’un Afro-Américain


Déterminé à mener des exécutions jusqu’aux derniers jours de son mandat, le gouvernement de Donald Trump a procédé à une nouvelle injection létale jeudi, ignorant les appels à la clémence et l’irruption de la COVID-19 chez les bourreaux. Il s’agit de Brandon Bernard, un Afro-Américain de 40 ans, exécuté hier pour avoir participé à un double meurtre en 1999 au Texas, quand il était tout juste majeur.
Il s’agit de la neuvième exécution fédérale depuis juillet, après la mise en sommeil de cette pratique pendant 17 ans. Avec d’autres jeunes, il avait pris part à l’enlèvement d’un couple de pasteurs blancs, ensuite abattu et brûlé dans sa voiture. Certains des agresseurs avaient moins de 17 ans et ont échappé à la peine de mort. Deux sont déjà sortis de prison.
Malgré la défaite de Donald Trump à la présidentielle — qu’il refuse de reconnaître — son gouvernement a planifié quatre autres exécutions d’ici la prestation de serment le 20 janvier du démocrate Joe Biden, opposé aux exécutions fédérales. Depuis 131 ans, pourtant, la tradition veut que les présidents sortants sursoient aux exécutions en attendant l’arrivée de leur successeur.
