Ali Bongo de nouveau à New York pour un sommet sur l’environnement
Après un séjour mouvementé en juin dernier, Ali Bongo séjourne depuis dimanche au pays de l’oncle Sam. Ali Bongo tente de se faire une santé en redorant son image écornée à l’international en prenant part du 18 au 21 septembre à New York à la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations unies. Ce voyage intervient, après la douche froide essuyées suite à la résolution du Parlement européen sur la répression de l’opposition au Gabon (2017/2830(RSP) avec un appel aux sanctions ciblées contre le président controversé et son régime pour la fraude électorale du 27 août 2016 et des actes de violence qui ont découlé.
Dans cette note d’information de la présidence gabonaise parvenue à la rédaction d’Info241, il est informé à l’opinion publique que le locataire honni du palais du bord de mer séjournera du 18 au 21 septembre à New Yourk où il prendra part à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Pas de chance pour Ali Bongo, cette Assemblée sera organisée sous la présidence de Miroslav Lajcak, ministre des Affaires étrangères et européennes de la République slovaque, et aura pour thème cette année : “Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur la planète préservée’’.
Selon une source proche du palais présidentiel, Ali Bongo aurait une rencontre avec le président français, Emmanuel Macron. La rencontre s’articulerait autour d’une conférence sur le climat, initiative dont le leadership serait sous les auspices de la France qui souhaite intensifier sa pression diplomatique avec pour objectif de contraindre Donald Trump à respecter l’accord de Paris sur le climat. Selon Gabonctu, « Ali Bongo serait l’unique dirigeant d’Afrique centrale qui prendra la parole. Il s’exprimera au nom de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) dont il assure la présidence tournante » bien que la CEEAC mandaté par l’Union africaine (UA) avait fait un rapport accablant sur sa réélection contestée à la présidence gabonaise ». Il faut préciser que le Gabon est, depuis février 2017, à la tête du Comité des chefs d’Etat et de gouvernements africains sur les changements climatiques (CAHOSCC).
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D’ailleurs, les mouvements de la résistance des Etats-Unis, engagés contre le coup d’état électoral perpétré par le régime d’Ali Bongo ont déjà promis des actes de contestation à caractère médiatique. Ainsi, pouvons-nous dans les heures qui suivent voir la délégation gabonaise traquer par les résistants déterminés. Ces derniers sont toujours vents debout et réclamant la vérité des urnes sortie de l’élection présidentielle du 27 août 2016 et la victoire de Jean Ping. Ces structures de la diaspora gabonaise des Etats-Unis réclament également une justice internationale des Nations Unies au nom du peuple gabonais contre les crimes commis lors de la crise post-électorale comme le recommande la dernière résolution du Parlement européen. Ce séjour étasunien d’Ali Bongo promet des vertes et des pas mûres et des sueurs froides aux ambassadeurs invertébrés du régime contesté de Libreville. Affaire à suivre.
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