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Double viol

Victime d’un double viol, une gamine de 11 ans voit l’un de ses bourreaux acquitté par la justice gabonaise

Victime d’un double viol, une gamine de 11 ans voit l’un de ses bourreaux acquitté par la justice gabonaise
Victime d’un double viol, une gamine de 11 ans voit l’un de ses bourreaux acquitté par la justice gabonaise © 2022 D.R./Info241

La pédophilie continue d’être un sport national sexuel chez de nombreux adultes gabonais. Malheureusement, la justice gabonaise saisie de ces faits ne prononce toujours pas de peines suffisamment exemplaires pour dissuader et freiner ces élans pédophiles. C’est le cas de la cour criminelle de Port-Gentil (Ogooué-Maritime) qui a condamné ce lundi à 7 ans de prison, un auteur de viol sur une gamine de 11 ans avant de totalement acquitter un second qui serait passé à l’acte quelques minutes après le premier viol.

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Ce double viol remonte au 4 juillet 2019 vers 8h au quartier Sans Manguier, dans le 4e arrondissement de Port-Gentil. La victime, une élève de CE alors âgée de 11 ans, avait été envoyé chez des voisins pour y récupérer une tablette à laver. Elle croisera Giscard Pambo (45 ans), allongé dans sa chambre. De là, la gamine toqua à la porte arrière puisque la porte centrale était condamnée. En ouvrant, il proposait à la jeune fille de s’asseoir sur le canapé faisant face à son lit. Ainsi, seuls dans la chambre, il proposa à sa victime d’avoir des rapports sexuels avec lui.

Premier viol

Refusant catégoriquement, elle reçu un violent coup à la joue droite, causant de facto, une entaille interne suivie d’un saignement abondant, avant de la projeter sur le lit. En baissant son pantalon, il frotta soigneusement son pénis de crème en guise de lubrifiant, enleva les sous-vêtements de l’adolescente, puis lui mit un oreiller sur sa bouche pour ne qu’on ne l’entende pas crier. Après ces actes préparatoires, il la pénétra sans préservatif délicatement avant de jouir.

L’unique violeur-pédophile condamné par la justice

Satisfait, il l’envoya lui acheter de la cigarette de 200 FCFA. Aussitôt sortie du domicile sexuel où elle fût victime d’un viol avec violence, Christian Ipendagha (55 ans) l’interpella à son tour lui demandant de venir chez lui pour lui laver la vaisselle, chose qu’elle avait l’habitude de faire pour le respect qu’elle avait pour les aînés. En acceptant, ne se douta de rien qu’elle devint une fois de plus, victime d’un second viol en l’espace de quelques heures seulement.

Second viol

Une fois dans la maison, il conduit manu militari sa proie dans la pièce à coucher lui forçant d’avoir également des rapports sexuels. Émoussée après le supplice qu’elle eût subi chez Giscard, inconsciemment elle se laissa faire suite aux menaces reçues de la part de son bourreau. Saignant dans l’entrejambe après le premier viol, il ouvrit néanmoins les jambes de la victime, tout comme Giscard qui était sans préservatif, il pénétra l’enfant en toute modestie.

Après deux pénétrations violentes, elle prit le courage d’aller chez sa mère tout raconter. Étonnamment, la matriarche n’a rien fait que de la renvoyer à la maison le temps pour elle de terminer le boulot. 3 jours plus tard, le père de substitution de la cadette prit les devants en l’amenant à l’hôpital régional de Port-Gentil dans le but de subir des examens approfondis. Le certificat médical quant à lui révéla « une défloration confirmée ».

La réponse de la justice gabonaise

Les agents de police du commissariat central de Port-Gentil, après avoir été saisis par une plainte pour viol sur mineur de moins de 15 ans, mirent la main de suite sur les suscités. C’est alors que ces derniers furent interpellés et déférés devant le procureur de la République. Entendus, Christian Ipendagha a nié les faits lors des comparutions, prétextant avoir giflé la gamine pour ne pas avoir crié pendant qu’elle subissait des violences sexuelles de la part de Giscard Pambou. Lequel reconnaitra avoir tenté de pénétrer la gamine.

Constituée partie civile, sieur Stévia Gourandou mère de la victime a sollicité la somme de 30 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts. Un montant qui a été revu à la baisse à 500 000 FCFA. En revanche, l’avocat général a requis la culpabilité des accusés et leur condamnation à 30 ans de prison. En somme, Christian Ipendagha récidiviste, condamné autrefois en 2016 très exactement pour coups et blessures volontaires et un après pour escroquerie, a été ce jour reconnu non coupable du crime de viol sur mineure. Quand à Giscard Pambou, il a été reconnu coupable de ce crime et condamné à 7 ans de prison et à une amende de 2 millions de FCFA.

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