Tout sur la folle rumeur d’infection massive de 40 étudiants gabonais au VIH au Rwanda

C’est l’information qui agite depuis hier la blogosphère gabonaise. Une rumeur fait état depuis mercredi d’un fait divers plutôt sordide à Kigali (Rwanda) touchant des gabonais. Selon elle, une jeune étudiante gabonaise infectée au VIH aurait réussi à distribuer la maladie à 40 étudiants qu’elle aurait rencontré au célèbre bar le Momento, très prisé des gabonais dans la capitale rwandaise. Une information battue en brèche par la famille de l’étudiante faussement indexée, contactée par la rédaction d’Info241. Celle-ci a promis en représailles de poursuivre en justice les auteurs de cette folle cabale sur la toile.

Non, 40 étudiants gabonais n’ont pas été infectés par une autre compatriote qui aurait décidé de se venger parce que se sachant touchée par le VIH. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi à Info241 les proches de la jeune gabonaise incriminée depuis hier sur les réseaux sociaux. L’information devenue virale a fait le tour des smartphones des gabonais à travers le monde causant évidemment du tord aux personnes concernées.
L’alerte à l’origine de la rumeur
Tout est parti d’une alerte vidéo partagée en boucle sur plusieurs groupes WhatsApp et Facebook. Dans celle-ci, une autre gabonaise invite les hommes à redoubler de vigilance car une étudiante gabonaise au Rwanda aurait décidé de distribuer le Sida pour se venger. La jeune femme dans son alerte audio, affirme même qu’après le pays de Paul Kagamé, notre distributrice du VIH aurait prévu se rendre au Sénégal où il existe là aussi une forte communauté estudiantine gabonaise.
Une capture d’écran de messages échangés sur whatsapp
Si cette rumeur a affolé la toile, elle n’a pas fait sourire la concernée et ses proches. En effet, dans cette alerte vidéo, le visage d’une jeune femme présentée comme « contamineuse vengeuse » accompagnait le témoignage audio. Après avoir indiqué à Info241 que cette information était tout bonnement une fake news car ne souffrant pas du VIH, les proches de la désormais victime ont indiqué au contraire que l’étudiante incriminée avait bel et bien un seul copain.
Un bad buzz qui va donner lieu à des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette diffamation via les réseaux sociaux, ont retorque les proches de l’étudiante.
@info241.com
