Front judicaire

Carnage à Franceville : les parents des 4 victimes décapitées réclament la mort du forcené

Carnage à Franceville : les parents des 4 victimes décapitées réclament la mort du forcené
Carnage à Franceville : les parents des 4 victimes décapitées réclament la mort du forcené © 2024 D.R./Info241

Les familles des victimes du récent et choquant quadruple homicide survenu dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Franceville ont pris les devants ce lundi en occupant le commissariat central de police de la commune. Leur revendication principale : la peine de mort pour Yannick Noah Belingui (37 ans), le présumé auteur de cet acte violent qui a coûté la vie à une famille de quatre personnes.

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Devant le commissariat de police de Franceville, les cris de douleur, de colère et de désespoir des proches de Jeff Venceslas Balagha et de Francisca Komba ont retenti. Certains membres des familles ont exprimé leur volonté de rendre justice eux-mêmes si le suspect n’était pas condamné à mort.

Mme Ardy Mamadou, porte-parole des familles, a déclaré : « Nous voulons qu’on nous le donne et qu’il puisse être abattu. La femme était enceinte de quatre mois, les enfants ont été violés et tués, c’est cruel. Cette histoire ne doit pas s’arrêter au commissariat. Et nous ne voulons pas qu’il aille en prison, c’est trop facile. En prison, il aura un lit, de la nourriture, de l’eau cadeau. Nous sommes sûrs qu’il n’est pas à son premier crime. »

Le drame a également incité les familles à interpeller le président de la transition, appelant à un décret autorisant l’exécution du présumé meurtrier. Cependant, la loi gabonaise n°003/2010 du 15/02/2010 abolit la peine de mort dans le pays. En cas de culpabilité reconnue par la justice, Yannick Noah Belingui risque la réclusion criminelle à perpétuité ou la détention criminelle à perpétuité, selon le Code pénal actuel.

Il est essentiel de rappeler que Yannick Noah Belingui a perpétré un acte atroce en tuant une famille de quatre membres à l’aide d’une machette la nuit du 5 au 6 janvier dernier, jetant ensuite les corps dans le fleuve Mpassa. Les autorités judiciaires ont confirmé la poursuite de l’enquête pour faire toute la lumière sur cette tragédie. La douleur et l’incompréhension des familles alimentent une tension palpable, soulignant la nécessité d’une réponse judiciaire adéquate pour apaiser les cœurs meurtris de Franceville.

@info241.com
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