Le CTRI constate la « furie criminelle » des deniers publics du régime d’Ali Bongo
C’est le constat fait ce 18 octobre le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). L’état des finances publiques du Gabon serait au rouge, a alerté le porte-parole du CTRI. La faute à la gestion opaque et tropicale de l’ancien régime dont plusieurs cadres ont été pourtant reconduits aux affaires par le même CTRI. Une situation telle que le président de transition a dû renoncer à son salaire de chef d’Etat et à réduire plusieurs primes de parlementaires.
Dans l’optique de réduire le train de vie de l’Etat et devant la situation dégradée des finances publiques, le CTRI a annoncé hier plusieurs mesures d’économies. Des coupes budgétaires qui touchent le salaire du "président de la république" et 4 primes allouées aux futurs parlementaires de la transition. Des mesures qui visent à assainir les finances publiques torpillées par Ali Bongo et ses hommes.
Le communiqué du CTRI du 18 octobre
« Chaque jour qui passe permet au CTRI de réaliser un peu plus l’état de dégradation générale du pays et des finances publiques en particulier victime d’une véritable furie criminelle », a relevé le porte-parole du CTRI, le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. Une mauvaise gestion des derniers publics à l’origine de l’opération "dignité" dégainée contre les "collégiens" proches de Noureddin Bongo.
Il y a ainsi urgence à réduire le train de vie de l’Etat au cours de cette transition. Laquelle passe par taper au portefeuille des parlementaires de transition qui vont payer pour les errements financiers de l’ancien régime. A l’inverse, Ali Bongo qui est le premier comptable de cette "furie criminelle" n’est aucunement inquiété de poursuites judiciaires. Tout se passe comme si les "collégiens" et leur "marraine" ont agi sans son aval.
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