Ali Bongo, super criminel et bourreau du peuple gabonais pourtant laissé libre comme l’air !
Le coup d’Etat du 30 août a été initié par l’armée gabonaise en raison des résultats tronqués, jugés faux, donnés avec outrecuidance par l’administration électorale fidèle à Ali Bongo. Ce qui fait de l’ancien président un tripatouilleur doublé de voleur de la volonté du peuple. Malgré cette faute lourde, celui à qui profitait ce crime de haute trahison envers le peuple gabonais a été remis en liberté comme si ces nombreuses fautes lui avaient été pardonnées. Alors par qui ? Est-ce là la justice gabonaise made in libération du pays ? Quid des victimes de ses actes ?
Le président de transition le général Brice Clotaire Oligui Nguema a promis de restaurer les institutions gabonaises minées par la corruption et redorer le blason du Gabon. Une mission qui passe par une justice indépendante qui ne soit plus l’otage d’hommes politiques qui décident de l’avenir judiciaire des justiciables depuis les couloirs de la Présidence. Le cas d’Ali Bongo qui voulait jouir de 5 années de plus à la tête du pays puis relâché par décision du CTRI le 6 septembre soit une semaine après le coup d’Etat laisse perplexe.
La naissance d’une jurisprudence Bongo
En laissant libre de ses mouvements d’aller et venir notamment pour se soigner à l’étranger, quel message judiciaire envoie l’administration Oligui Nguema aux nombreux criminels qui ternissent notre vivre ensemble depuis des décennies ? Ali Bongo a-t-il malgré ses nombreux crimes contre la nation, le droit d’être traité comme un super justiciable exempté de répondre de ses actes devant un tribunal ? Les grands voleurs de la nation et les responsables de fautes lourdes sont-ils des dieux que l’on ne doit pas juger ?
Ali Bongo et le nouvel homme fort du pays
En tentant de voler aux gabonais une énième fois leur souveraineté, Ali Bongo n’a-t-il pas commis le plus sacré des crimes chaque gabonais ? Sa place n’est-elle pas en prison comme tous les criminels et autres justiciables coupables d’actes délictueux ? Ou y aurait-il une jurisprudence Ali Bongo qui l’exonérait de l’ensemble de ses fautes devant le peuple et devant la justice ? Et le Gabon dans tout ça ? Et les victimes du bain de sang qui nous attendait, n’auraient elles pas le droit de voir passer la justice ?
La justice gabonaise maintenue à deux vitesses
Curieusement alors qu’Ali Bongo et les siens s’apprêtaient à faire couler le sang, ils bénéficient d’une amnistie qui agace. A l’inverse, des personnalités telles que Mike Jocktane ou Therence Gnembou qui ont été arrêtées avec un simple courrier jugé compromettant, croupissent déjà en prison. Une justice à deux vitesses signée Oligui Nguema qui n’a cependant toujours pas envoyé à Sans-Familles, les personnalités de l’ancien régime appréhendées avec des cantines ou des valises d’argent dérobées au contribuable gabonais.
Est-ce bien le visage de la nouvelle justice qui se doit d’être juste et équitable pour tous ? Elle qui finalement hiérarchise les justiciables en fonction de leurs liens avec le désormais nouveau régime militaire qui décide à la place de la justice. Une justice qui est aucunement fondée sur les faits et les crimes mais aux ordres de vils desseins qui ne semblent pas pour l’heure garantir « notre essor vers la félicité », tant clamé par les pères fondateurs du Gabon et dernièrement par Oligui Nguema lui-même !
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