Initialement prévus pour ce samedi, les obsèques du célèbre historien gabonais Frédéric Meyo-Bibang, décédé le 21 novembre à l’age de 83 ans, auront lieu le 2 décembre prochain à Nkoltang, son village natal situé à une trentaine de kilomètres de Libreville.
L’auteur gabonais avait marqué les mémoires par la parution d’un manuel d’histoire « Le Gabon, le monde » publié aux éditions Hatier et destiné l’enseignement primaire gabonais. Ce manuel de référence a été retiré des programmes pédagogiques à la fin des années 1990. Il est également l’auteur de 4 autres ouvrages dont un manuel de géographie co-signé avec Jean Martin Nzamba, toujours pour le premier degré.
Le célèbre ouvrage de Frédéric Meyo-Bibang
Frédéric Meyo-Bibang est le père 9 enfants avec son ancienne épouse, la célèbre chanteuse gabonaise Maman Dédé. Il était l’un des principaux artisans de la réforme du système d’enseignement gabonais à partir des années 1980.
Depuis plusieurs années, l’historien luttait contre une tumeur de cerveau. En juin dernier, il serait allé chercher une solution salvatrice pour sa santé en Tunisie sans pouvoir y parvenir. Retraité, Meyong-Bibang avait quitté la capitale gabonaise pour s’installer à Nkoltang où auront lieu ses obsèques.
Frédéric Meyo-Bibang était un auteur apprécié du grand public notamment grâce à une formule devenue culte : « l’histoire est le récit de ce qui s’est passé autrefois ». Il a longtemps travaillé avec le ministère de l’Education nationale et l’Unesco. Témoin de l’histoire du Gabon, il était resté un homme très discret et humble.
@info241.com