Grogne

Front social : les agents de la SGS réclament une revalorisation de leurs salaires

Front social : les agents de la SGS réclament une revalorisation de leurs salaires
Le siège de SGS à Libreville © 2014 D.R./Info241

Une nouvelle journée à forte tonalité sociale aura été le lot de ce mardi dans la capitale gabonaise. Les employés de la Société gabonaise de services (SGS), l’une des plus grandes sociétés de sécurité spécialisée dans le convoyage de fonds et le gardiennage des administrations publiques et privées, ont observé un arrêt de travail mardi pour exiger de bons salaires, a affirmé le secrétaire général adjoint de l’entreprise Arthur Mbina.

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Tous les vigiles ont quitté leurs lieux d’affectation et se sont massés au siège de la société pour obliger leur administration à consentir des augmentations qui porteront leurs salaires au-delà des revenus minimums fixés à 150.000 FCFA.

Informé de la situation, le ministre de la Défense nationale, Ernest Mpouho, par ailleurs patron de la SGS, a dépêché un bataillon de la gendarmerie pour empêcher les manifestants d’aller saccager les locaux de la société sis au quartier Acaes dans le 5e arrondissent de Libreville.

Selon plusieurs grévistes s’exprimant sous le couvert de l’ anonymat, la majorité des employés de la SGS sont payés à moins de 120.000 FCFA malgré les énormes risques de leur métier. Ils exigent que l’entreprise verse la part patronale des cotisations sociales de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) prélevées chaque mois sans que cela ne soit reversé à la CNSS.

« Nous voulons le versement de nos retenus à la CNSS, l’augmentation des salaires de base et l’amélioration des conditions de vie », résume une banderole installée à l’entrée de l’entreprise.

La grève inquiète les pouvoirs publics du fait de l’ autorisation de port d’armes dont jouissent les employés de cette société.

@info241.com
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