Causerie

Barro Chambrier : « Ali Bongo a échoué durant 14 ans, c’est pas maintenant qu’il fera quelque chose » !

Barro Chambrier : « Ali Bongo a échoué durant 14 ans, c’est pas maintenant qu’il fera quelque chose » !
Barro Chambrier : « Ali Bongo a échoué durant 14 ans, c’est pas maintenant qu’il fera quelque chose » ! © 2023 D.R./Info241

Alexandre Barro Chambrier, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition), en séjour dans la capitale économique ce dimanche a organisé une causerie politique. L’objectif était d’inviter les populations à s’enrôler massivement sur les listes électorales pour permettre au Gabon d’entrer dans l’alternance, sans omettre d’échanger sur les questions sociales dont font face les populations.

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Le président du RPM a animé une grande causerie le dimanche 28 mai à Port-Gentil au quartier Pavés Pentecôte dans le 2e arrondissement. Dans son périple de sensibilisation, durant plusieurs heures, il a invité les uns et les autres à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin que le Gabon connaisse dans son histoire politique, l’alternance tant recherchée. Une tournée qui visait également à mobiliser les hommes et les femmes valeureux de cette belle ville auparavant prospère.

L’appel à l’alternance

« Peuple Port-Gentillais, lève-toi et marche. Je vous demande de prendre les choses au sérieux et d’aller vous faire inscrire sur les listes électorales parce que l’heure de la vérité va venir. Nos adversaires d’en face méritent d’aller se reposer. Quelqu’un durant 14 ans n’a rien fait, c’est pas maintenant qu’il fera quelque chose », a déclaré le président Alexandre Barro Chambrier. Au cours de son séjour à Port-Gentil, Alexandre Barro a pu constater par ci et là, les difficultés dans lesquelles ses concitoyens sont confrontés.

Une des populations mobilisées

Un coup de fouet, des réformes de fond, la révision du système éducatif et économique, c’est ce dont aurait besoin le Gabon selon ABC qui estime que le système Bongo-PDG après deux mandats, n’a produit aucune amélioration des conditions de vie des populations. « Port-Gentil est abandonnée par ceux qui auraient dû prendre le plus grand soin. Il est temps de réagir parce que ce qui se passe ici est inacceptable, compte tenu de la contribution de l’Ogooué-Maritime à l’économie du pays. On ne peut pas accepter le chômage qui frappe toute la zone de l’OPRAG. Ils doivent se reposer », a-t-il rajouté.

Le bilan de 14 ans d’Ali Bongo

Le système éducatif, les bourses, la grève des magistrats qui perdure depuis plus de six mois, les pensions retraite, la problématique des éléphants qui dévastent les plantations, l’abandon des travaux de l’université internationale de commerce de Port-Gentil, le programme oublié d’assainissement des bassins versants sont les sujets abordés au cours de cette causerie politique. « Nous allons mettre un accent particulier sur la formation et l’éducation des enfants en mettant en place des programmes éducatifs leur permettant de trouver du travail rapidement. Nous allons relever le niveau d’investissement public. Nous devrions désormais limiter les mandats du président de la République à deux. S’en est trop ! », a plaidé Alexandre Barro Chambrier.

La délégation du RPM

Après 14 années passées à la tête du Gabon, le bilan du pouvoir en place serait plus que négatif selon le RPM. En effet, Port-Gentil n’évolue plus, les atouts économiques ne sont plus mis en valeur. Elle est considérée comme étant l’une des dernières villes les moins développées du Gabon. Une situation sanctionnée par un taux élevé de la délinquance juvénile. Des braquages au chômage qui a atteint son pic le plus haut aux meurtres à répétition. Dans son chapelet de problèmes on note également les inondations, la précarité, les routes impraticables et bien d’autres.

Aussi, le nouveau Port regorgeant jadis la majeure partie des sociétés de la ville économique et fleuron de l’employabilité, est plus que désertique. Les entreprises restantes se comptent du bout des doigts. En s’adressant aux populations de Port-Gentil en cette journée solennelle marquant la fête de la Pentecôte, les populations de la capitale économique réunies exactement à la rue Antoine Pouabou dans le 2e, ont vu en Alexandre Barreau Chambrier l’homme de la situation capable de redresser considérablement l’économie nationale.

La corruption

« Nous avions besoin de quelqu’un qui nous protège et défende nos intérêts, et il s’agit d’Alexandre Barreau Chambrier », a indiqué la représentante du mouvement des femmes, Diane Flore Rogandji. Prenant conscience de l’enjeu électoral qui approche à grands pas, la jeunesse représentant les électeurs les plus importants en terme de populations, a été interpellée sur l’achat des consciences qui inonde actuellement les centres d’enrôlement. En effet, depuis le lancement officiel de cette procédure d’enregistrement au fichier électoral, plusieurs personnes corrompues sillonnent les coins et recoins de la cité pétrolière à la recherche d’âmes sensibles à qui ils proposeraient 10.000 FCFA contre leur récépissé d’enrôlement.

D’autres Port-Gentillais présents

« Quand tu acceptes 10.000 FCFA pour ton vote, c’est 166 FCFA par mois que cela représente si tu divises par 60 mois. C’est à peine le prix d’un pain et de 50 Francs de sucre. Et pendant ces 5 ans, tu n’auras pas de routes, pas d’hôpitaux, pas de travail pour toi. Tes enfants n’iront pas à l’école parce que t’as vendu ton vote. Arrêtez d’être complice de ceux là qui viennent juste pour nos votes et vous laissent avec des miette », a précisé le représentant de la jeunesse consciente Arnaud Remanda.

La régression fulgurante dans laquelle le Gabon s’est embarqué depuis des années, l’absence sur toute l’étendue du territoire national des internats, la suppression drastique des bourses aux élèves et étudiants méritants, l’absence de centre de loisirs pouvant canaliser la jeunesse au travers du sport et bien d’autres font partie des problèmes soulevés par le leader du RPM. Pour une alternance au sommet de l’État, ils se sont promis de changer de paradigme pour un Gabon meilleur. « Disons non à ceux-là qui pendant des années ont pris notre pays en otage. Disons non à ceux-là qui ont au bout des lèvres le changement, mais au niveau des actions c’est zéro », a invité Arnaud Remanda.

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