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Un haut conseil gabonais de la publicité annoncé pour garantir la survie des médias

Un haut conseil gabonais de la publicité annoncé pour garantir la survie des médias
Un haut conseil gabonais de la publicité annoncé pour garantir la survie des médias © 2016 D.R./Info241

Le Ministère de la Communication s’attelle à mettre en place à Libreville un haut conseil de la publicité pour permettre selon le ministre de tutelle Alain-Claude Bilie By Nze aux médias gabonais de vivre, de se moderniser et de se développer.

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Le ministre Alain-Claude Bilie By Nze (photo) a parlé de la mise en place du Haut conseil de la publicité au cours d’une visite de travail à la chaîne Télé Africa basée à Libreville, la capitale gabonaise.

« Pour permettre aux médias gabonais de vivre, de se moderniser et de se développer, j’ai également évoqué la mise en place d’un Haut conseil de la publicité pour mieux organiser ce secteur et redistribuer les revenus qui en sont issus », a alors dit le ministre de la Communication.

Au-delà de la survie des médias, c’est le secteur de la publicité qu’il faut organiser au Gabon. C’est ce qui ressortait du rapport publié en septembre 2014 par le ministère de la Communication sous le titre suivant : « Etat des lieux de la communication au Gabon. Défis et perspectives ».

On apprenait que le pays compte quelque 45 agences et régies de publicité dont plusieurs sont les succursales des groupes internationaux. Ces agences et régies exercent principalement dans le marketing, les relations publiques et la production de messages publicitaires pour les médias.

L’anarchie dans la publicité au Gabon est un problème que le Conseil national de la communication n’a pas réglé. Ce désordre est plus visible encore dans le segment affichage. En janvier 2014, le gouvernement a lancé une vaste campagne de destruction des panneaux publicitaires dans les communes de Libreville, Akanda et Owendo. L’action s’appuyait sur l’ordonnance n°29/70 du 17 avril 1970 et la loi n°13/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national.

Pourtant cette campagne a fragilisé les opérateurs du secteur publicitaire, note le rapport du ministère de la Communication. A l’époque déjà, pas moins de 500 emplois étaient en danger selon le Collectif des professionnels de l’affichage et l’Association des professionnels gabonais de la communication.

Avec Ecofin

@info241.com
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