Port-Gentil : Le tribunal administratif recrute… et prévient : “zéro laxisme, zéro dérive”
La salle d’audience du Tribunal administratif a accueilli, ce lundi 17 novembre, l’audience solennelle d’installation marquant la rentrée judiciaire 2025-2026. Placée sous la présidence de Yannick Confidence Mwono Efoua, et rehaussée par la présence de la gouverneure de l’Ogooué-Maritime, Françoise Assengone Obame, la cérémonie a officialisé l’entrée en fonction d’Arnold Ngouono Inguimba (greffier en chef adjoint), Rudy Douka (secrétaire en chef adjoint de parquet) et Jérémy Maganga (greffier du tribunal).
Le Tribunal administratif de Port-Gentil s’est doté d’un greffier en chef adjoint, d’un secrétaire en chef adjoint de parquet et d’un greffier, tous trois promus lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. L’occasion pour le commissaire à la loi de rappeler aux nouveaux responsables les exigences de probité, de légalité, d’égalité, de désintéressement et de responsabilité, au service du peuple gabonais.
Rappel ferme des exigences professionnelles
Dans son allocution, le président du Tribunal a invité les promus à mesurer pleinement les responsabilités qui leur incombent dans un environnement exigeant : « Vous trouverez des magistrats et des greffiers rompus à la tâche, à la rigueur et au savoir-faire. L’année judiciaire qui s’achève a enregistré 81 jugements en contentieux ordinaire et 48 décisions en matière de recours. C’était l’occasion de démontrer que force reste à la loi ».
Photo de famille
Le commissaire à la loi, Fortuné Juste Onanga Y-Nkala, a ensuite rappelé la portée symbolique de la cérémonie d’installation, héritée d’une longue tradition administrative. S’appuyant sur l’article 4 de la loi n°023/2025 du 7 octobre 2025 fixant le statut particulier des greffiers, il a souligné que la mission du greffier consiste avant tout à « assister le magistrat dans l’exercice de ses fonctions », excluant toute confusion ou concurrence entre les deux corps.
Des principes non négociables
Il a également insisté sur la nécessité de respecter les principes fondamentaux du service public. Citant l’article 43 de la loi n°1/2005 portant statut général de la fonction publique, il a rappelé que « l’agent public est soumis à l’obligation de probité et de désintéressement ». Il a complété cet avertissement par l’article 5 du Code de déontologie de la fonction publique, exhortant les impétrants à incarner la légalité, l’égalité et la responsabilité dans leurs pratiques quotidiennes : « Sans ces fondamentaux, l’action publique est vouée à l’échec ».
Les membres du tribunal
Enfin, Fortuné Juste Onanga Y-Nkala a énuméré ses attentes à l’endroit des nouveaux promus : ponctualité, rigueur, assiduité, respect de la hiérarchie, sens du dialogue, maîtrise de soi, pédagogie, discrétion et probité morale. Une feuille de route claire destinée à renforcer la confiance du public dans l’institution judiciaire et à consolider les fondements républicains.
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