Impayés

Pascaline Bongo comparait devant la justice française pour des achats compulsifs impayés

Pascaline Bongo comparait devant la justice française pour des achats compulsifs impayés
Pascaline Bongo comparait devant la justice française pour des achats compulsifs impayés © 2015 D.R./Info241

Pascaline Bongo a comparu devant le tribunal de grande instance de Paris, hier mardi 17 mars. La sœur de l’actuel chef de l’Etat gabonais est poursuivie pour une ardoise d’environ 500 000 euros. Des factures impayées, assure une petite société française basée en région parisienne indique RFI.

Moov Africa

Parmi la lourde ardoise impayée par la gestionnaire du trésor pillé au Gabon par la famille Bongo, Pascaline Bongo y figure : "le transport d’une limousine entre Paris et Libreville, la commande d’une moquette en gazon synthétique ou encore plus de 100 pots de crème glacée livrés à la présidence du Gabon."

Au total, explique RFI, "ce sont plus de 540 000 euros que l’entreprise Blue Mendel réclame à Pascaline Bongo. Des dizaines de factures restées impayées, affirme la société française, qui n’emploie que quatre salariés et se dit aujourd’hui au bord de la faillite."

Toutes les commandes étaient passées par SMS, envoyées directement au patron de la société d’export depuis le téléphone de la fille aînée et ancienne directrice de cabinet de feu Omar Bongo.

Entre mai 2012 et avril 2014, 257 messages sont ainsi échangés et tout se passe sans accroc jusqu’à fin 2012 lorsque Blue Mendel fait acheminer deux conteneurs à Libreville. La société, qui a assuré le transport maritime, réclame son dû. Blue Mendel demande la somme à sa cliente gabonaise, mais ne reçoit aucune réponse.

Les commandes se sont poursuivies tout au long de l’année 2013, affirme la société française, qui assure n’avoir plus eu de contact avec Pascaline Bongo depuis le 5 juin de cette année-là. Un dernier SMS lui est parvenu en ces termes : « Je n’ai pas les factures de 2013. Envoie le détail ».

Pendant que la gardienne du temple procède à des achats compulsifs, son frère Ali Bongo qui brille également par un record de pillage des deniers publics, 700 milliards de FCFA dilapidés de 2011 à 2014 selon Transparency International, à la tête du pays multiplie les affronts en étroite collaboration avec le gouvernement Gabonais. Ceci, en refusant ostentatoirement les revendications légitimes inscrites dans le cahier de charge des centrales syndicales réunies autour de la Dynamique Unitaire (DU).

Toute l’administration gabonaise est paralysée suite au mouvement de grève généralisé et qui fait planer une année blanche scolaire et universitaire au Gabon. Il faut souligner que l’une des revendications capitales de la DU est l’augmentation de la grille salariale salaire des Gabonais de 18% inchangé depuis belles lurettes.

Dynamique unitaire est depuis le déclenchement de la grève générale du secteur public, la bête noire du gouvernement Ona Ondo et du président Ali Bongo qui peinent à se faire entendre des syndicalistes. La grève illimitée se poursuit donc sans service minimum.

Le porte-parole de DU, Jean Rémi Yama, a indiqué que l’augmentation des salaires de 18% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) était « insignifiante », raison pour laquelle il a réaffirmé que le travail ne pourra pas reprendre à travers le territoire national, tant que leur revendication n’est pas prise au sérieux.

Les membres de la "Dynamique Unitaire" ont informé ce mercredi à Libreville, l’opinion publique nationale et internationale que depuis 5 heures du matin, l’école Martine Oulabou qui abritera leur assemblée générale a été prise d’assaut par les forces de l’ordre, qu’ils qualifient "de manœuvres d’intimidations despotiques aux allures dictatoriales exécutées par Ali Bongo et son pouvoir vacillant"

Avec RFI.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article