Justice

Les autorités gabonaises esteraient en justice contre Pierre Péan et son éditeur

Les autorités gabonaises esteraient en justice contre Pierre Péan et son éditeur
Le duel Péan/Bongo s’annonce âpre © 2014 D.R./Info241

Après que plusieurs gabonais ne comprenant toujours pas pourquoi le « Gabon » outragé par les révélations, n’ai instruit des poursuites judiciaires, l’option judiciaire serait bien dans le viseur des « autorités gabonaises ». ! Un communiqué de la Haute Représentation gabonaise en France, daté du samedi 8 novembre, informe et motive cette décision de poursuivre sur les juridictions françaises, Pierre Péan et les éditions Fayard.

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Bien que le communiqué ne comporte aucune signature, mieux, qu’il n’apparaît pas sur le site officiel de l’Ambassade Haute Représentation de la République gabonaise près de la République de française, il a été relayé par les soutiens du président de la république, cible principale des révélations du journaliste-écrivain français Pierre Péan.

Le communiqué de l’ambassade qui a visiblement omis de préciser le sous-titre de l’œuvre « Mensonges et pillages au Gabon », motive cette décision en ces mots : « la République Gabonaise ne peut accepter les propos gravement diffamatoires et totalement faux ». Avant de renchérir : « les conditions douteuses de son écriture ainsi que l’intention de l’auteur de se situer, de son propre aveu, dans le cadre de la future campagne présidentielle au Gabon éclairent la profonde malveillance de ce livre ».

A en croire le communiqué, seules les conditions de rédaction de l’ouvrage donc de ses sources et la perspective de la présidentielle de 2016 semblent avoir motivé cette décision, qui survient ainsi 10 jours après la publication du livre. La polémique continue d’enfler principalement sur les réseaux sociaux ou se développe peu à peu, au fils de l’affaire, un bashing à l’égard du citoyen Ali Bongo accusé par le livre, de n’être pas le fils biologique du feu président Omar Bongo et donc de s’être fait établir un faux acte de son acte de naissance afin de contourner l’article 10 de la constitution gabonaise.

@info241.com
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