Front social

Le SNEC menace le gouvernement gabonais d’une nouvelle grève

Le SNEC menace le gouvernement gabonais d’une nouvelle grève
La réunion de travail entre la ministre de l’Enseignement supérieur et le SNEC, le 18 mai à Libreville © 2016 D.R./Info241

Le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC) du Gabon est monté dernièrement au créneau pour interpeller de nouveau le gouvernement gabonais. Le syndicat des enseignants du Supérieur avait déposé le 10 mai, un préavis de grève sur la table du gouvernement resté jusque-là sans réponse des autorités gabonaises.

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Lundi, réunis en assemblée générale à Libreville, les syndicalistes ont indiqué accorder un sursis au gouvernement jusqu’au 30 mai pour répondre favorablement à leurs revendications. Cette assemblée syndicale intervenait au lendemain de la séance de travail qu’a eu le 18 mai dernier, les sections du SNEC avec le ministre du tutelle, Denise Mekam’ne.

Le syndicat réclame principalement le paiement des heures supplémentaires et de la Prime d’incitation à la recherche (PIR). Les enseignants ont surtout interpellé le gouvernement sur la situation de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) où les cours sont suspendus depuis près de 3 mois.

Concernant les heures supplémentaires impayées de l’année dernière aux enseignants, la facture globale se chiffrerait à plus de 600 millions de F.CFA, que le gouvernement gabonais éprouverait toutes les peines du monde à honorer.

Même si dans la plupart des établissements supérieurs de Libreville, notamment à l’Université Omar Bongo et l’Ecole normale supérieure (ENS), les cours semblent arrivés à leur terme, les syndicalistes pourraient bien encore brandir le boycott des examens et soutenances de fin de cycle.

Affaire à suivre donc.

@info241.com
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