Le Parti socialiste condamne les violences du 20 décembre et invite Ali Bongo à ouvrir le dialogue
Dans un communiqué publié ce matin, le Parti Socialiste (PS) français a tenu à condamner les violences du 20 décembre de Libreville et à inviter « de ses vœux à la désescalade ». Avant d’inviter le régime au pouvoir à accepter le dialogue en vue d’apaiser les tensions. Exigeant au passage, une enquête transparente pour élucider les circonstances du décès de Bruno Mboulou Beka, étudiant décédé lors des violences de samedi dernier.
Ce communiqué de la gauche française fait suite à que celui du Parti communiste français (PCF) moins diplomatique, condamnant dimanche, plus fermement les violences du régime d’Ali Bongo. Le PCF avait fait part de sa grande inquiétude devant les méthodes employées par le régime gabonais. La répression face aux mouvements de protestation initiés par la société civile, les syndicats et l’opposition politique est inacceptable. Invitant la France à « agir pour empêcher les provocations et violences provenant des autorités gabonaises et permettre la libre expression de l’opposition et de la société civile ».
Voici l’intégralité du communiqué du PS du mardi 23 décembre :
Le 20 décembre à Libreville, une marche pacifique organisée par l’opposition gabonaise a été endeuillée par la mort d’un étudiant, tandis que de nombreuses personnes ont été blessées et une centaine d’autres arrêtées, dont deux rédacteurs de la presse d’opposition détenus pendant 24 heures.
Le Parti socialiste déplore ces violences et exprime ses condoléances à la famille du défunt. Il attend de la justice gabonaise une enquête transparente pour clarifier les circonstances de cette mort. Il condamne la décision des autorités gabonaises qui avaient enfreint une liberté fondamentale en interdisant le front uni de l’opposition à manifester.
Le Parti socialiste exprime sa préoccupation face à la montée des tensions politiques et sociales au Gabon et appelle de ses vœux à la désescalade. Il souhaite que le régime du président Ali Bongo Ondimba accepte la demande récurrente et légitime d’instaurer un dialogue politique national afin d’apaiser les tensions, et préparer notamment dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel de 2016.
La réaction du PCF est à lire ici
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