Coopérative agricole

Agriculture : des Marigovéens commercialisent leur production de manioc

Agriculture : des Marigovéens commercialisent leur production de manioc
Agriculture : des Marigovéens commercialisent leur production de manioc © 2015 D.R./Info241

Les agriculteurs du canton Océan à l’ouest de Bendjè ont lancé il y a quelques jours, la commercialisation de leur manioc vers les marchés de Port-Gentil, capitale économique dont la cherté des denrées alimentaires de premières nécessités font légion. Par le biais de l’initiative de Berthe Azizet Mboumba, la coopérative qui réunit les Marigovéens s’organise autour du concept « un homme, un champ, un village » afin de lutter contre la précarité des populations qui y vivent.

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Les cultivateurs de tubercules de manioc regroupés dans la coopérative Enoungwany sont passés à la phase de commercialisation de leurs produits agricoles. La vente de plus 45 paquets de manioc sortis des plantations pilotes de Mboulè à quelques kilomètres du village Odimba dans le canton Océan.

Une vue de leur production locale de manioc

Les adhérents de cette coopérative dont la principale activité est la création d’activités génératrices de revenus en milieu rural, ont adhéré au concept "un homme, un champ, un village". La coopérative fédére ainsi leurs efforts autour Berthe Azizet Mboumba, une vision développant depuis 3 ans des activités pour lutter contre la précarité. « Nous avons décidé de lutter contre les mauvaises conditions de vie en initiant des projets communautaires » confie la promotrice d’Enoungwany.

La production agricole est jusqu’ici en majorité axée sur l’autoconsommation, maintenant il faut alors pousser les agriculteurs ruraux vers des changements. « Nous poursuivons notre sensibilisation afin que les cultivateurs développent d’autres techniques culturales » a estimé le chef de service provincial de l’agriculture, Magloire Medza Abessolo.

La qualité du manioc du canton Océan est déjà au centre des conversations dans les marchés de Port-Gentil, cela pourrait s’expliquer au regard du matraquage médiatique. Le bureau de ladite association rurale aimerait ravitailler le marché local tous les 15 jours en manioc fautes de politiques industrielles dans le domaine riche peu exploré de l’agriculture.

Le travail de production du manioc des agriculteurs

Selon le secrétaire général de la coopérative Enoungwany, Claude Landry Pambo, le secteur agricole demeure une priorité, car il regorge d’énormes potentialités. De cette première production mise en vente début mars, environ 900 kg de tubercules ont permis d’obtenir du manioc et d’autres dérivés tels ; les cases-à-dents, le garis, ipoti (tubercule pourri à l’eau localement appelé manioc odeur) pour ne citer que ceux-là. Une production saluée par le chef de site de Mboulè, Emilienne Mwentchoua.

Le projet tend à diversifier l’économie locale, certes. Mais, les membres de la coopérative Enoungwany entendent réduire les prix des produits faits à base du manioc.

Outre les projets d’envergure médiatique (Graine) fomentée par le palais du bord de mer, il serait temps et de bon aloi que les autorités politiques et gouvernementales puissent prendre à bras le corps l’épineux problème d’auto suffisance alimentaire. Car le Gabon demeure très dépendant dans son alimentation du Cameroun et d’autres importations extérieures des produits agricoles.

Ceci, se fera bien entendu par développement des politiques publiques agricoles qui passent nécessairement par la mise à disposition des moyens nécessaires afin de booster le secteur agricole qui a un avantage naturel : la fertilité des terres gabonaises et la motivation des populations rurales dont la pratique du champ est ancrée dans nos mœurs ancestrales.

Avec Mandji-infos

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