Une quarantaine de syndicats de l’administration publique gabonaise était en assemblée générale ce week-end. Réunis désormais sous la bannière de Dynamique unitaire responsable (Dure), les syndicalistes ont donné une semaine au gouvernement gabonais pour aplanir leurs revendications. L’équipe d’Ona Ondo a ainsi jusqu’à vendredi pour y remédier sinon elle devra faire face à une grève d’avertissement sans service minimum.
« C’est une période au cours de laquelle le gouvernement aura l’impérative tâche de faire aboutir nos revendications, à commencer par le dépôt du rapport des travaux d’Angondjé auprès du président de la République, le paiement de la PIP, ainsi que des allocations familiales des agents publics de février dernier. Sans quoi nous rentrerons dans une grève d’avertissement d’une semaine sans service minimum’’, a menacé Fridolin Mve Messa, modérateur de la Dure.
»En tant que syndicalistes, nous avons souvent été bernés. La grève continue. Nous allons durcir le ton, parce que jusque- là, le gouvernement n’a pas apporté de réponses à nos revendications", a renchéri Adèle Scholastique Okoué du syndicat de l’audio-visuel, membre de la Dure.
Les membres de la Dure revendiquent entre autres, l’augmentation du SMIG qui doit passer, selon eux, de 80 000 FCFA à 300 000 FCFA et le relèvement du point d’indice de 425 et 1500, ainsi que le nombre d’indices supplémentaires de 150 points.
Les syndicalistes dénoncent entre autre, l’absence de dialogue avec le gouvernement remarquable pendant les assises du dialogue social initié par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, en janvier dernier.
« Nous sommes restés à Agondjé pendant un mois et demi. Nous avions un groupe de travail qui traitait des questions de l’augmentation des salaires, du SMIG et du relèvement du point d’indice, etc. Je peux vous assurer que dans ce groupe, il n’y a jamais eu de dialogue. Le Gouvernement devait dialoguer avec les syndicats, mais ce dernier a brillé par son absence », a déploré Mme Okoué.
Cette position de la Dure, vient rejoindre celle de Jean Rémy Leyama, porte parole de la Dynamique Unitaire (DU) qui se bat également pour « l’application consensuelle et immédiate du projet du nouveau système de rémunération ».
Avec AGP
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