Formation

Port-Gentil : Des journalistes gabonais à l’école des industries culturelles et créatives

Port-Gentil : Des journalistes gabonais à l’école des industries culturelles et créatives
Port-Gentil : Des journalistes gabonais à l’école des industries culturelles et créatives © 2024 D.R./Info241

« Journalisme, industries culturelles et créatives au Gabon », c’est le thème de l’atelier de formation à l’endroit des journalistes de Port-Gentil. Le samedi 3 février, ils ont eu droit à un atelier visant à renforcer leurs compétences en la matière et à se doter des techniques d’écriture.

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Le samedi 3 février, s’est tenu un atelier de formation à l’endroit des journalistes de la capitale économique. «  Journalisme et industries culturelles et créatives au Gabon  », était le thème retenu pour la circonstance dont l’objectif était de former les journalistes généralistes dans le domaine culturel en conciliant les fondamentaux des formats journalistiques avec le traitement de l’information culturelle. Cette rencontre est à mettre à l’actif du bureau provincial du Réseau national des journalistes indépendants de Port-Gentil (Renaji).

Une des participants

« Cette plateforme vient à point nommé pour nous permettre de collaborer autour d’un idéal commun ; le devoir de doter nos compatriotes de la bonne information », a fait savoir le président du bureau provincial, Estra Nell Ovono Ndong. En collaboration avec la direction provinciale de la communication et les managers et producteurs culturels qui ont pris une part active, cet atelier de renforcement des capacités à l’endroit des journalistes de Port-Gentil est la manifestation d’un partage de connaissance et d’expérience, perfectionnant dans le domaine des ICC les journalistes dans ce secteur potentiellement moteur du développement de l’économie gabonaise.

« Voilà une nouvelle opportunité qui s’offre à vous pour vous perfectionner dans vos missions régaliennes. Cette formation donnée gracieusement avec un expert en la matière, est une denrée rare dans nos sociétés actuelles  », a indiqué la directrice régionale de la communication Edene Samabaka épouse Otoungha. La rencontre de ce week-end a permis de montrer à suffisance que les industries culturelles et créatives sont désormais établies comme étant des secteurs croissants de dynamisation de l’économie nationale. Aujourd’hui au Gabon, les autorités devraient redoubler d’efforts afin de mettre en place des mécanismes constituant un réel levier pour permettre au Gabon de renouer avec une croissance économique forte et soutenue capable de diminuer la précarité des acteurs culturels.

L’absence d’un cadre normatif adapté au contexte actuel associé à un manque de visibilité du réseau, des filières et des professionnels de la culture, ne permet pas sans nul doute de structurer réellement ce marché local à fort impact économique, ni de générer des emplois stables et de réduire durablement la précarité des acteurs de ce secteur. « Les gouvernements doivent être capables de créer un cadre propice à l’éclosion des talents, et que les compétences soient renforcées par la formation, la mise en place des lois adéquates et un cadre normatif efficace », a indiqué le formateur spécialiste en industries culturelles et créatives Hugues Gastien Matsahanga.

« Le public doit consommer de manière légale en évitant la piraterie, le plagiat, la consommation massive d’un mauvais produit culturel. Il faut soutenir la préférence locale, et les acteurs doivent s’adapter aux nouveaux concepts », suggère-t-il. La redynamisation un tant soit peu de cet écosystème riche et varié favorable au développement des industries culturelles et créatives mais également, la valorisation économique de ces industries culturelles et créatives (ICC) en stimulant l’émergence et l’innovation des sous-secteurs créatifs à fort potentiel économique mais surtout, la mise en place des dispositifs mettant en exergue un renforcement de la relance des industries culturelles et créatives, sont des sujets importants sur lesquels les autorités devraient se pencher.

Par contre, le Réseau national des journalistes indépendants de la capitale économique a été installé officiellement en décembre dernier, grâce au parrainage du premier vice-président du bureau national Thomas René Nse. Cette antenne provinciale a pour mission la défense des droits des professionnels de la communication et bien entendu, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. «  Le métier de journaliste est un domaine qui nécessite beaucoup de connaissances et un recyclage. Personne ne peut être spécialiste en tout, et pour que nos papiers aient de la contenance il faut une certaine maîtrise. Et cette initiative c’est de nous emmener à nous perfectionner dans un secteur d’activité bien précis », a-t-il dit.

@info241.com
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