Médias

Les ex agents de Top Bendjé exigent le paiement de leurs droits à Séraphin Ndaot Rembogo

Les ex agents de Top Bendjé exigent le paiement de leurs droits à Séraphin Ndaot Rembogo
Les ex agents de Top Bendjé exigent le paiement de leurs droits à Séraphin Ndaot Rembogo © 2023 D.R./Info241

Les anciens agents de Top Bendjé, une radio et télévision appartenant à Me Séraphin Ndaot Rembogo, sont montés ce vendredi au créneau à Port-Gentil pour dénoncer plusieurs manquements. Ils réclament de leurs anciens employés, des impayé de salaires de plus d’un an, le versement de la CNAMGS et de la CNSS, l’établissement des certificats de travail et bien d’autres.

Moov Africa

Les anciens agents de la radio et télévision Top Bendjé sont en colère. Et pour cause, ils réclament du promoteur de cette chaîne privée, Me Séraphin Ndaot Rembogo, le paiement pure et simple de leurs droits légaux. Ce 22 septembre à l’ancienne direction de ladite entreprise, ils ont tenu une déclaration de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé les faits qui les accablent actuellement. « Jusqu’à présent le fondateur ne nous a pas soldé. Il n’a jamais voulu répondre pour en discuter. Ça nous fait un an d’impayés aujourd’hui. On demande à Me Séraphin Ndaot Rembogo cet homme de la loi de nous payer notre durée », a déclaré l’ancien directeur Radio, Rodrigue Bouassa Bouassa.

Une situation ubuesque

En effet, c’est le 25 juillet 2022 que l’entreprise qui a toujours fait dans la promotion des activités politiques, sociales, éducatives et sportives de la famille Ndaot Rembogo, avait décidé de mettre la clé sous le paillasson après sa création en 2007. En fermant définitivement l’entreprise de presse, a plongé plusieurs employés dans le chômage et la précarité. Sans se soucier de ces agents qui cumulent 16 ans de loyaux et bons services pour certains, 10 ans et 8 ans de boîte pour d’autres. « C’est en octobre de la même année qu’ils nous ont remis des reçus de fermeture, avec un bonus de 150.000 FCFA sans explications. Ils ne nous ont même pas délivré des certificats de travail et on ne peut pas trouver de l’emploi », dénonce encore le porte-parole des anciens agents de Top Bendjé.

Captures d’écran du journal télévisé du média disparu

Pour faire entendre leurs voix, ces employés marginalisés par Me Séraphin Ndaot Rembogo et sa bande, se sont rendus auprès de la Confédération syndicale du Gabon (COSYGA) et à l’inspection du travail. Malheureusement les anciens gérants délégués par Ndaot Rembogo, n’ont jamais répondu aux convocations des entités précitées. Une situation qui a ralenti le processus de conciliation. Pour laver leur honneur dans cette affaire, ils ambitionnent désormais emmener le dossier devant les tribunaux si les lignes ne bougent pas malgré les intimidations de part et d’autres qu’ils encaissent.

Absence de communication

« Sa fille Isabelle Ekang qui gérait, n’a jamais voulu dialoguer avec le syndicat et l’inspection du travail. Elle a dit qu’elle n’est pas chargée pour défendre ce dossier, car elle estimait ne pas être la patronne de la boîte. D’ici peu le dossier ira au tribunal si rien n’est fait ! », précise Rodrigue Bouassa Bouassa. Malmenés pas leur ex employeur, c’est la misère qui a envahi leurs maisons. Certains n’arrivent même plus à payer les loyers, au point où ils ont été obligés d’aller loger chez les parents.

Une autre vue du point de presse d’hier

Impossible pour eux de remplir les besoins imposés par la rentrée scolaire, les foyers ont été disloqués et bien plus. « Nos loyers ne sont pas payés, nos enfants ne vont pas à l’école parce que nos droits ne sont pas payés. Nous avons essayé tant bien que mal depuis un an, mais rien ! Nous sommes sans certificat, sans droits, sans emploi. Me Séraphin Ndaot Rembogo nous avons travaillé pour vous longtemps. Comment nous laisser ainsi dans la précarité ? », se demande l’ancienne rédactrice en chef de Top Bendjé, Suzie Imandza Migueli.

Ces déflatés de Top Bendjé invitent les pouvoirs publics dont la CNSS, la CNAMGS, les impôts et le CTRI à se saisir de ce problème afin qu’un accord soit trouvé. « C’est pas l’aumone que nous réclamons. Nous voulons nos droits, on a travaillé pour. Donnez-nous nos droits simplement ! Il est dans l’illégalité totale, vu qu’il ne payait pas de CNSS, CNAMGS. Pourtant tout était prélevé », explique encore avec des regrets Suzie Imandza Migueli.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article