Jean Ping a bien mis les pieds dans le fleuron historique de l’opposition à Ndendé
Jean Ping candidat de l’opposition pour la présidentielle de 2016 a poursuivi en toute sérénité sa tournée provinciale dans la Ngounié avec une étape hautement symbolique dans le département de la Dola à Ndéndé, sur les terres racines de l’opposant historique Pierre Mamboundou Mamboundou. Au rebours des manigances d’arrières gardes fomentées selon une source sûre, par l’affidé d’Ali Bongo, Yves Fernand Manfoumbi.
Dans le cadre de sa tournée provinciale politique Jean Ping est dans la Ngounié depuis samedi dernier. Alors qu’il se trouvait dans le département de Tsamba Magotsi dont le chef lieu est Fougamou, plusieurs bruits de couloir laissaient entendre qu’il ne pourrait pas faire l’étape de Ndéndé. D’ailleurs, tout avait été orchestré en amont comme dans le Haut-Ogoué, pour saboter, intimider et freiner les ardeurs de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine cette fois-ci dans la Dola.
Ainsi, des jeunes oublieux du repère historique de ce bastion de l’opposition gabonaise, surement à la mémoire courte, qui selon une source proche de ces arrivistes, venaient tous de Libreville, sous les ordres d’un cadre du parti au pouvoir. Précisément sous les auspices du conseiller du président gabonais Ali Bongo, coordonnateur du « Plan Stratégique Gabon émergent », le natif de doussala, Yves Fernand Manfoumbi (Manf10). Une jeunesse signalons-le minoritaire acquise à sa cause avait organisé une action de contestation. En brandissant des messages hostiles à l’avenue de Jean Ping et à l’opposition gabonaise.
Jean Ping accueilli par les populations de Ndéndé
On pouvait notamment lire sur une des banderoles : « Le PDG de la Dola dit non à l’opposition » adressé sans détour à l’homme fort d’Omboué. Cette affirmation n’est par ailleurs pas une surprise vu que le parti au pouvoir au Gabon, réputé allergique depuis sa création en 1968, s’oppose inexorablement à une controverse d’idées menée par son opposition. Et donc à une alternance politique. Une énième instrumentalisation qui ne laisse aucun doute au pratique rétrograde d’un parti cinquantenaire qui ignore toujours le débat démocratique.
Un certain Henry Nancy Mihindou, et une fameuse Ida Ndombi se sont octroyés malencontreusement le rôle de porte-parole des jeunes et des jeunes femmes de Ndéndé et Gisèle Itoumba, en bonne girouette politique de renom ont ameuté une insignifiante frange de la population de la dola. En organisant une manifestation aux visages et aux allures de clientélisme dite de protestation à l’arrivée de Jean Ping et de sa délégation de l’opposition. Comme on peut le voir dans un compte rendu partisan, reportage à sens unique signé par Yorick Kombila Manfoumbi et diffusé sur les antennes de Gabon Télévision.
Au regard de cette instrumentalisation à peine voilée, d’autres sons de cloche des natifs de la dola se sont fait signaler sur les réseaux sociaux. « Ont-ils la légitimité de parler au non de la dola ? Voici des gens qui n’ont pas encore compris que l’heure est au changement ! Et la même c’est du bétail qu’ils ont dû déplacer de Libreville pour Ndendé afin d’aller brandir ce genre de banderoles ! Vraiment pathétique. Ils ont tellement mis du temps esclave qu’ils ont même peur de briser les chaines, mais qu’il sache que en août il n’y aura plus de pdg » s’est interrogé un fils de la Dola. Selon M. Moussavou ressortissant de cette contrée, « Vous parlez au nom de vos famille pas des jeunes de la dola car moi je vais voté Jean Ping je suis de Ndendé ».
Jean Ping a rendu un vibrant hommage aux fils dignitaires de la Dola
Par ailleurs, à l’occasion de cette tournée à Ndéndé, Jean Ping en bon démocrate se revendiquant des valeurs républicaines est allé salué la mémoire de l’ancien vice-président de la République gabonaise, Paul Marie Yembit (sous l’ère Léon Mba). Et celle de Pierre Mamboundou, ancien président charismatique de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), ancien député et maire de la commune de Ndendé, mort le 16 octobre 2011 à l’âge de 65ans. Au moment de son rapprochement avec le pouvoir, après plus de vingt cinq ans d’opposition radicale. M. Ping a déposé des gerbes de fleurs en hommage à ses dignitaires fils de la Dola. Grand fût l’étonnement du mausolée inachevé cloîtré dans des hautes herbes du défunt président de l’UPG.
Jean Ping se recueillant devant la tombe inachevé de Pierre Mamboundou
Prévus pourtant être achevé depuis le début de l’année 2015, le retard enregistré est selon la famille qui aurait reçu selon plusieurs indiscrétions une importante somme d’argent pour cet édifice, est dû à la recherche des matériaux rares sur le marché. Le mausolée de Pierre Mamboundou est une honte et une insulte pour la mémoire de cet homme d’Etat. Ce digne fils de la nation gabonaise mérite d’être enterré avec les honneurs dus à son rang de fonctionnaire international et d’opposant historique membre fondateur de l’UPG, parti qui a résisté à la suprématie despotique d’Omar Bongo.
La triste image du mausolée de Pierre Mamboundou en travaux depuis 2011
Pour un internaute outré par ces images accablantes , « la famille de Pierre mamboundou est méchante. La tombe de Pierre ressemble au sous bassement d une maison dont les planches, contreplaqués furent entachés par une tempête. La famille a encaissé de l’argent des funérailles pour ses poches, pas pour construite la tombe, les gens de son parti incapables sont-ils incapables de faire honneur à ce grand homme du pas. »
Ainsi donc le natif d’Omboué semble-t-il engagé à mettre le « Gabon à l’abri du besoin et de la peur » a encore montré aux yeux de l’opinion nationale et internationale sa détermination a repoussé toutes les barrières sur son chemin pour réaliser l’alternance politique au Gabon. A travers cette étape de Ndendé marquée comme dans la province du Haut-Ogooué par des agitations des sbires du palais présidentiel, il a tenu le cap. Et a pu échanger avec les populations de la Dola sur son programme politique présidentiel et sa vision du changement à travers un meeting qui a refusé du monde.
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