Accusé de viol sur une gamine de 12 ans, un gabonais recouvre la liberté après 3 ans de prison
Une fois n’est pas coutume, la cour criminelle de Port-Gentil a prononcé ce lundi l’acquittement d’un gabonais accusé de viol sur mineure de 12 ans. L’accusé âgé de 52 ans a recouvré la liberté après avoir passe prés de 3 ans en prison. La faute au doute qui a profité au mis en cause accusé notamment par la victime. Une sombre affaire qui finit bien pour ce compatriote à jamais meurtri.
C’est au quartier Aux Champs dans le 2e arrondissement de Port-Gentil que les faits ont eu lieu courant mai 2021. Myriam Mengué en sa qualité de soeur de la demoiselle Rosalie Laure A âgée de 12 ans, reçoit un coup de fil de l’enseignant principal de sa nièce, lui fustigeant le sale caractère de celle-ci au sein de l’établissement scolaire. En effet, cette dernière avait pris l’habitude de traîner avec les hommes plus âgés qu’elle, de sécher parfois les cours et de s’exprimer avec un langage impératif face à ses vis-à-vis.
Des accusations éhontées de la gamine
C’est ainsi qu’elle joint son conjoint Jean Alonda Nyoundou, afin d’échanger avec l’éducateur pédagogique en tant que chef de famille. De retour au domicile familial après cette entrevue, c’est alors qu’épris de colère, il ordonne à sa belle-fille de se déshabiller afin que la matriarche procède à la vérification de la présence de l’hymen de l’adolescente. Malheureusement, ayant collé des ongles artificiels la mère de famille lègue cette lourde charge à son conjoint, qui comme un gynécologue procède à la palpation de la partie génitale de la mineure.
Une autre vue du mis en cause
C’est en présence de la soeur de la victime que Jean Alonda Nyoundou introduit son pouce ainsi que son index dans le vagin de la jeune Rosalie Laure A. Grande était sa surprise de constater qu’elle était sexuellement active, vu que ses doigts n’ont rencontré aucune difficulté à pénétrer dans la foufoune de la gamine. C’est alors que la gamine joint Prince Abessolo son oncle par ailleurs père de celle-ci, pour l’avoir reconnu à l’état-civil. Rosalie Laure avoue à celui-ci que le mis en cause Jean Alonda Nyoundou, s’était introduit dans sa chambre pour abuser sexuellement d’elle, avant de la menacer de la « tuer » elle et sa soeur si jamais le secret était divulgué à quiconque.
L’enfer judiciaire
Prince Abessolo dépose plainte contre ce dernier pour viol. Saisi par la justice, il a hermétiquement réfuté les faits qui pèsent sur lui. Même son de cloche en enquêtes préliminaires. Interrogé au fond, il a précisé et insisté n’avoir jamais eu de rapports sexuels avec la victime, mais plutôt qu’il avait juste introduit ses doigts dans le vagin de l’enfant pour savoir si elle était vierge ou pas. Le 8 avril, à la barre il n’a pas reconnu avoir eu des rapports sexuels avec la mineure, qui a avoué avoir été abusée sexuellement et à plusieurs reprises par le petit ami de sa soeur.
Le mis en cause à la barre hier avec la soeur et la victime présumée
Cependant, lors du procès plusieurs incohérences ont été notées tant à l’enquête préliminaire, devant le juge d’instruction que devant la barre. Entendu en l’espèce que l’accusé a nié les faits pour lesquels il est poursuivi, reconnaissant avoir introduit ses doigts. Entendu qu’il est défini par la pénétration de quelque nature que ce soit, qu’il est constant que le mis en cause ait introduit ses doigts dans le vagin de la victime, entendu par ailleurs que pour dire constituée une infraction, il faut la réunion de trois éléments (légal, matériel et intentionnel). Or, au regard des explications à la barre l’acte d’introduction dans le vagin de la gamine est dépourvu d’intention, vu qu’il a été posé sous le regard consentant de la soeur.
Enfin acquittement
De plus, il existe un doute véritable en ce qui concerne la culpabilité de l’accusé, dans la commission de l’acte sexuel par l’introduction de son sexe dans le vagin de la jeune Rosalie Laure A. Que mieux, les procès-verbaux tout comme le certificat médical ne permettent pas de faire un lien direct entre l’accusé et l’infraction. Le crime susvisé a été reconnu non constirué par la Cour criminelle statuant publiquement, qui déclare l’accquittement au bénéfice du doute de Jean Alonda Nyoundou. La main levée a été donnée en ce qui concerne son mandat de dépôt décerné à son encontre.
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