Les raisons du blackout d’électricité du 22 octobre de la SEEG
Libreville et ses villes voisines ont subit hier dès 4h00 un blackout ayant paralysé l’usine de production de Ntoum de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG). Les usagers de Libreville, Ntoum, Owendo, Kango et Akanda auraient été victimes de cette interruption en fourniture d’eau et d’électricité pendant de longues heures avec un retour progressif à la normale jusque dans la nuit.
Cette paralysie de la capitale aura eu pour corolaire des impossibilités d’accès à internet, des fortes perturbations dans plusieurs secteurs de l’économie gabonaise pendant plusieurs heures. Selon les responsables de l’unique compagnie d’électricité, ce blackout serait dû à double incident dans les centrales d’Ombowé et de Kinguélé ayant impactés leurs transformateurs. La compagnie a peiné, peu aidé par les conditions météorologiques, à réparer dans des délais meilleurs les transformateurs impactés.
La direction de l’entreprise a aussitôt présenté ses excuses à ces clients lors d’un point de presse non sans avoir promis de dédommager les populations touchées. Le Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo a convoqué en après-midi la SEEG pour réclamer des explications et la mise en place d’un numéro vert pour enregistrer les dommages subis par les clients.
La société filiale du groupe français Véolia, depuis sa privation en 1997 a mauvaise presse auprès des populations qui déplorent sa situation de monopole et ses délestages récurrents. Le gouvernement avait lui même critiqué la qualité de services de la société d’énergie en menaçant de suspendre la concession de l’entreprise d’abord en 2009 puis en 2012.
A l’intérieur du pays comme à Libreville, les populations sont victimes de coupures intempestives de leurs services d’électricité et d’eau. Cet important blackout ne sera pas sans incident sur la relation de confiance qui ne cesse de s’égrener au fil du temps entre la société et sa clientèle.
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