Le personnel de l’Agence gabonaise de presse en grève depuis ce lundi

Après avoir usé de patience durant près de deux mois sans voir quelque chose bouger ni du côté de la direction de l’Agence gabonaise de presse, ni du côté du ministère de tutelle, le personnel de l’AGP exerçant à Libreville et dans les autres villes de l’intérieur du pays, a décidé de débrayer.

Parmi les points de revendication figurent : le retour dans les plus brefs délais et sans condition de Gabon Matin dans les kiosques, le paiement intégral de deux mois de salaires, l’amélioration des conditions de vie et de travail, la réhabilitation de la prime de transport fixée à 35.000 F.CFA par le Chef de l’Etat en 2010, le versement de la prime de panier dont seule la direction est bénéficiaire, le versement de la prime de logement, la restauration de la prime due aux fonctionnaires, l’établissement d’une grille de salaires sur des critères objectifs, la mise en place d’un plan de carrière à tous les agents, le versement de la PIP comme aux agents de la RTG1, un siège et une imprimerie propre pour minimiser les coûts, le départ de la direction actuelle, l’institution d’une prime de rendement trimestrielle, l’audit sur les fonds versés à l’AGP depuis 2009, la fin des détournements, du tribalisme et du clientélisme.

A notre passage ce matin, les agents exerçant pour Gabon Matin et l’AGP disent qu’ils passent des moments difficiles confrontés notamment aux exigences de leurs créanciers qui n’en peuvent plus d’attendre. Ce sont des mères et des pères de famille qui ne savent plus à quel saint se vouer. C’est pourquoi ils réclament le retour dans les plus brefs délais dans les kiosques du quotidien Gabon Matin, qui avait déjà réussi à se bâtir son lectorat.