La diaspora gabonaise en conclave ce samedi à Bruxelles autour des droits humains au Gabon
L’Union du peuple Gabonais (UPG), membre du Front uni de l’opposition pour l’alternance au Gabon en collaboration avec l’Association Inter Gabonais-Libres d’Europe (ASBL Aigle), la société civile Libre et la diaspora gabonaise d’Europe organisent une conférence-débat ce samedi 28 février à Bruxelles (Belgique) sur le thème : « Violations inacceptables des droits humains par les crimes rituels résultant de l’illégitimité, de l’illégalité et de la confiscation du pouvoir au Gabon ».
Selon le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, cette conférence sera principalement animée par les deux journalistes que le pouvoir d’Ali Bongo a forcé à l’exil, les courageux Désiré Ename et Jonas Moulenda.
Il faut rappeler que ces deux éminents journalistes Gabonais d’investigation, avant leur exil en France ont enquêté pendant plusieurs années à travers leur hebdomadaire « Echos du Nord » sur cette réalité qui défraie actuellement la chronique au Gabon.
Les crimes rituels constituent une véritable gangrène qui bafoue les droits humains au sein de la société gabonaise depuis des décennies. Par l’accession à la magistrature suprême d’Ali Bongo, ces crimes odieux ont atteint un paroxysme très inquiétant. Ce qui a valu à l’émission de France 3 « Pièces à convictions » d’y consacrer un numéro spécial qui a été diffusé à travers le monde.
Malheureusement, de nos jours, les nombreux commanditaires et pourvoyeurs de ces « pièces détachées », parties génitales du corps de préférence, sont pour la plupart des hommes politiques dans le sillage du palais du Bord de mer.
Ceux-ci semblent bénéficier d’une immunité insultante à l’égard des crimes qu’ils auraient commis ou fomentés. Sans que çela n’offusque la Justice qui observent passivement un fait patent : plusieurs familles gabonaises sont endeuillées chaque jour à cause de cette impunité criarde.
D’autres intervenants représentant la diaspora Gabonaise en Europe notamment Jean Ndouanis, Sylvain Ndong et Arlette Bah exposeront pour leur part sur l’amorce d’une sortie de crise au Gabon par l’organisation des élections démocratiques sous supervision internationale.
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