Mort suspecte d’un garçonnet dans une église : le pasteur en liberté provisoire, 3 fidèles écroués !
Le décès tragique du petit Daniel Kilian Boussougou, âgé de trois ans, au sein de l’église de réveil Schekina à Owendo, suscite une profonde émotion et interroge sur les responsabilités en jeu. Alors que le révérend Louis Mbadinga, leader de cette communauté religieuse, a bénéficié vendredi d’une liberté provisoire, trois fidèles, dont le père de l’enfant, sont actuellement placés sous mandat de dépôt en attendant leur procès.
Le drame survenu le 1er novembre, a été qualifié de noyade par les responsables de l’église. Cependant, les circonstances de la mort du garçonnet ont poussé sa grand-mère à saisir la justice, dénonçant des pratiques suspectes. Une enquête approfondie a été ouverte par les autorités judiciaires, conduisant à la convocation des membres clés de l’église et au placement en détention des suspects principaux.
Le pasteur sous le feu des critiques
Le pasteur Louis Mbadinga, bien qu’épargné par une détention provisoire, reste au cœur de l’affaire. Leader spirituel de l’église Schekina, il est accusé d’avoir permis un environnement où des comportements potentiellement dangereux auraient pu avoir lieu. Sa position de liberté provisoire est perçue comme controversée par une partie de l’opinion publique, qui réclame une justice exemplaire.
Le pasteur Louis Mbadinga dans la tourmente
Parmi les personnes mises en cause figurent Djannet Koumba Boussougou, père de la victime et proche du pasteur, ainsi que deux fidèles de l’église. Ces derniers sont accusés de complicité et devront répondre de leurs actes lors du procès, prévu le 9 décembre prochain. La détention de ces suspects met en lumière des pratiques internes à certaines églises de réveil, souvent critiquées pour leur manque de transparence.
Un procès très attendu
La tenue du procès au tribunal de Libreville est perçue comme un moment clé pour la famille de la victime, qui espère des réponses sur ce drame. Ce jugement est également attendu par la société civile, qui voit en cette affaire un exemple des dérives possibles au sein des églises dites de réveil. Plusieurs associations appellent à un renforcement des contrôles sur ces organisations religieuses.
Une vue des lieux du drame
Au-delà du drame familial, cette affaire relance le débat sur le rôle et la régulation des églises de réveil au Gabon. Ces communautés, qui attirent de nombreux fidèles, sont régulièrement accusées de pratiques non conformes et, parfois, dangereuses. L’issue de ce procès pourrait poser un précédent pour l’encadrement de leurs activités, avec pour objectif d’éviter que de tels drames ne se reproduisent.
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