Le 30 août journée internationale des disparus forcés

La communauté internationale célèbre chaque 30 août de l’année, la journée internationale des victimes de disparition forcée encore appelée Journée internationale des personnes disparues.

Née en 1983 sous l’impulsion de la Fédération latino-américaine des associations des familles des détenus disparus au Costa Rica et qui rassemblait des groupes locaux et régionaux qui luttaient activement contre l’emprisonnement secret et les disparitions forcées en Amérique latine ou régnaient à cette époque des dictatures militaires.

Cette journée est donc l’occasion pour attirer l’attention sur le sort des personnes emprisonnées contre leur gré dans des mauvaises conditions et dans des lieux inconnues de leurs familles et/ou de leur représentant légaux.

Au Gabon, au plus fort, du parti unique, bien que le nombre de personne victime de disparition forcée ou emprisonnée de gré fut minime comparativement à beaucoup d’autres pays africains, on n’en déplore pas moins des cas qui jusqu’à aujourd’hui sont resté sans suite. Le plus célèbre d’entre eux, tabou, mais largement commenté sur les réseaux sociaux gabonais, la disparition de l’opposant Germain Mba dont le corps n’a jamais été retrouvé. Abattu selon des témoins, de plusieurs balles en plein journée à Libreville et devant sa famille, avant que son corps ne soit transporté par ses bourreaux vers une destination inconnue.

Combien de famille au Gabon a être sans nouvelle de leur proche porté disparu ? A l’absence de chiffre officielle, difficile de donner un chiffre, cependant, force est conclure que chaque année, un petit nombre de famille déplore la disparition de leur proche, assassinat, fugue, crime rituel…

Cette journée est donc l’occasion pour attirer l’attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de familles au Gabon sans nouvelle de leur proche porté disparu.