Coup d’Etat au Mali : le président malien annonce sa démission et la dissolution du parlement
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK) arrêté plus tôt dans l’après-midi, a annoncé mardi soir sa démission après son arrestation par des militaires. Un coup d’Etat militaire consécutif à la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois.
L’action des militaires maliens contre le régime d’IBK
Ibrahim Boubacar Keita a également annoncé la dissolution de l’assemblée nationale et du gouvernement. Un coup d’Etat diversement apprécié à travers le monde. Si pour certains, IBK se devait de « dégager », ce n’est pas l’avis de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’ONU, de la France et des Etats-Unis qui ont unanimement condamnés l’action militaire et appelés à la restauration de l’ordre constitutionnel.
Selon plusieurs sources, des soldats maliens se sont mutinés mardi matin aux abords de Bamako, la capitale. Le camp militaire de Kati (camp Soundjata) d’où était parti la déstabilisation contre le président Amadou Toumani Touré (ATT) en 2012 a sonné à nouveau le glas du régime d’IBK. Dans la journée d’hier, plusieurs ministres dont le Premier ministre et des généraux ont arrêtés par les mutins.