Archéologie

Afrique du Sud : une nouvelle espèce humaine découverte à Maropeng

Afrique du Sud : une nouvelle espèce humaine découverte à Maropeng
Afrique du Sud : une nouvelle espèce humaine découverte à Maropeng © 2015 D.R./Info241

Une ancienne espèce humaine jusqu’alors inconnue a été découverte dans une grotte d’Afrique du Sud où ont été exhumés les ossements de 15 hominidés.

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Les fossiles ont été trouvés dans une grotte extrêmement difficile d’accès, à Maropeng, près de Johannesburg, sur un site archéologique classé au patrimoine de l’Unesco.La nouvelle espèce a été baptisée Homo naledi et classée dans le genre Homo, auquel appartient l’homme moderne.

En 2013 et 2014, des scientifiques internationaux ont exhumé plus de 1.550 os appartenant à au moins 15 individus, parmi lesquels des bébés, de jeunes adultes et des personnes plus âgées.Tous présentent une morphologie homogène, mais les ossements n’ont pas encore été datés.

Cette découverte, « remarquable » selon le Musée d’histoire naturelle de Londres, représente le plus grand échantillon de fossiles hominidés jamais exhumés en Afrique.

D’après John Hawks, chercheur à l’université de Wisconsin-Madison et auteur d’un article publié jeudi dans le magazine scientifique eLife, l’homo Naledi avait un cerveau minuscule de la taille d’une orange et un corps très élancé et il mesurait en moyenne 1,5 mètre et pesait 45 kilos.

« Ses mains laissent supposer qu’il avait la capacité de manier des outils », ses doigts étaient extrêmement incurvés, tandis qu’"il est pratiquement impossible de distinguer ses pieds de ceux d’un homme moderne", précise un communiqué conjoint de l’université du Wits, la National Geographic Society et du ministère sud-africain des Sciences publié en Afrique du Sud.

« Certains aspects de l’Homo naledi, comme ses mains, ses poignets et ses pieds, sont très proches de ceux de l’homme moderne. Dans le même temps, son petit cerveau et la forme de la partie supérieure de son corps sont plus proches du groupe pré-humain des australopithèques », explique le professeur Chris Stringer du Musée d’histoire naturelle de Londres.

Source : BBC

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