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Taxée de partiale et néocolonialiste, le Burkina, le Mali et le Niger claquent la porte de la CPI

Taxée de partiale et néocolonialiste, le Burkina, le Mali et le Niger claquent la porte de la CPI
Taxée de partiale et néocolonialiste, le Burkina, le Mali et le Niger claquent la porte de la CPI © 2025 D.R./Info241

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Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé lundi 22 septembre leur retrait immédiat du Statut de Rome, texte fondateur de la Cour pénale internationale (CPI). Dans un communiqué conjoint publié à Bamako, les dirigeants de la Confédération des États du Sahel (AES) ont accusé la juridiction internationale de partialité et de soumission aux logiques impérialistes.

Les trois pays, qui avaient respectivement ratifié le traité en 2004, 2000 et 2002, dénoncent une « justice sélective » et un «  instrument de répression néocolonial  », reprochant à la CPI son « mutisme complaisant » face à certains crimes graves tout en ciblant des acteurs spécifiques. Pour eux, la Cour a dévoyé sa mission initiale et perdu toute crédibilité.

En tournant la page de la CPI, l’AES affirme vouloir bâtir des mécanismes « endogènes » de justice et de paix, adaptés aux réalités locales et fondés sur les valeurs sociétales de ses peuples. Le communiqué assure toutefois que la confédération poursuivra sa coopération avec les Nations unies et d’autres partenaires internationaux, dans le cadre de la promotion des droits humains et du respect de la souveraineté des États.

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