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Les ex agents de la poste gabonaise exigent la liquidation de leurs droits au Trésor public

Les ex agents de la poste gabonaise exigent la liquidation de leurs droits au Trésor public
Les ex agents de la poste gabonaise exigent la liquidation de leurs droits au Trésor public © 2022 D.R./Info241

Les anciens de Gabon Poste, ceux qui ont servis pendant entre 36 et 40 ans dans cette entreprise publique avant sa privatisation ont manifesté ce mardi devant les locaux du Trésor public à Libreville pour crier leur désarroi. Ils réclament toujours la liquidation totale de leurs droits avant de dénoncer une gestion à géométrie variable de leur situation d’anciens agents publics.

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Les doyens de poste gabonaise sont en colère. Ils l’ont signifié ce mardi à Libreville en occupant les locaux du Trésor public. « Le comité de privatisation a réglé les questions de liquidation à géométrie variable. Nous qui étions frère siamois hier avec Gabon Télécom, nous nous sommes retrouvés avec des pipis de chats. C’est à dire avec 6, 8, 9 mois. Alors que les autres ont 60 mois, 36 mois. Les moins chanceux ont eu 24 mois au moment de leur départ », a dénoncé Jacques Ikapi coordinateur du collectif des anciens agents de Gabon Poste.

Jacques Ikapi, coordinateur du collectif des anciens postiers

Ces anciens agents ont saisi la taskforce qui a examiné le dossier et donné raison à ces derniers. Fatigués d’attendre, ils ont décidé de se rendre auprès du service concerné qui n’est autre que la direction générale du service du Trésor et la direction générale du Budget. Lorsqu’un dossier est traité par la taskforce, un groupe
constitué pour mener à bien une mission particulière, le dossier ne passe plus par le budget mais passe directement à la direction générale du service du Trésor, ont rappelé à la rédaction les agents en colère.

« Nous voulons avoir l’information vraie. C’est pour cela que nous avons rencontré les différents responsables qui sont le directeur du Règlement et le directeur de la Dépense », a rajouté Jacques Ikapi. Ces doyens de la poste gabonaise se sentent spoliés et comptent sur la loi pour faire respecter leurs droits. La situation précaire que connaissent les anciens postiers sont exécrables, ont relevé le collectif. On compte à ce jour 60 morts des personnes qui ne pouvaient plus payer la moindre ordonnance encore moins une hospitalisation.

« Aujourd’hui, l’Etat nous a mis dans une situation de précarité que je ne saurai qualifié ici », a déploré Jacques Ikapi. Un autre piquet de grève est prévu ce mercredi 13 juillet 2022 toujours devant la direction générale des services du Trésor public à Libreville.

@info241.com
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