Le Parlement tunisien refuse d’accorder la confiance au gouvernement Jemli


L’Assemblée des représentants du peuple (ARP, Parlement tunisien) a refusé vendredi soir d’accorder sa confiance au gouvernement proposé par Habib Jemli. La balle est désormais dans le camp du président Kaïs Saïed. La Constitution de 2014 stipule que, dans ce cas, le chef de l’Etat dispose de dix jours pour désigner, après concertation avec les partis et les coalitions parlementaires, une personnalité devant former un gouvernement dans un délai d’un mois.
Composé de 42 membres, ce gouvernement a été refusé par 134 députés contre 72 qui l’ont approuvé, et trois qui se sont abstenus, alors que M. Jemli avait besoin d’une majorité absolue, soit 109 voix.
Désigné à ce poste par le parti islamiste Ennahdha (Renaissance), majoritaire à l’ARP avec un bloc de 54 députés, M. Jemli a échoué à deux reprises à former un gouvernement dont la première désignation remontait au 15 novembre dernier.
